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F R . CLAUDIO DE V IL L A R R IN 2 1 7 pornoatender aninguno. Consudistrabilidadaumentada, el «ado­ lescente» esmás susceptible alaspequeñas sugestiones que lehacen soñar despierto, alejándolode laposibilidaddecomprender las cosas quenoestánensusueño» (9). Volvamos a la interioridad del propio «yo», donde el estudiante se refugia contra el gestodeunambiente hostil, yaque «el mundo fantástico le ofrece todo lo que puede desear para satisfacer sus deseos» (10). Aquí comienzaotra frase de laelaboración fantástica, peroel capítulodelos «sueñosdiurnos» perteneceal períodosiguien­ te, donde se revelanconmayor ímpetu. Oportunas me parecen las palabras del escritor francés, como corolario deestos pensamientos. «Une intelligence envoiede trans­ formationtel est donc lespectaclequedonnelepréadolescent. Recul de la suggestibilité, encore que celle-ci augmente temporairement, selon certains auteurs, aumoment le plus important de lapuberté phisiologique (Debesse, La crise d’originalité juvenile, p. 38), moindre facilitéàselaissermainer intellectuellement et moralement par l’a­ dulte, résistance et meme révolte à l’égard des opiniones établies, qui se traduisent fréquemment par legout duparadoxe oud’unné­ gativisme systématique —l’esprit de contradiction est lemoyenpar lequel lapenséepersonnelle chercheàseconstituir—,mais enmeme temps curiositéactiveàl’égardde tous lesmodes de l’existence, par dessus tout tentatives réitérés pour logiciser l’experience, gout de la déduction et du raisonnement, recours aux expressions purement formelles de lapensée, par lesquelles celle-ci tout à la fois se libère de la croyance immediate, s’affermit et supplée à la inorganisation de saperceptionet à lapauvreté de samémoire, tels sonles traits dominants de sa mentalité. La prédominance de la subjetivité se traduit ici par l’inconstance de la vie intellectuelle comparée à la richesse de la vie affective. C’est disproportion qui tient le préa­ dolescentgénéralmenteéloignédespréoccupationsproprementspécu­ latives ouspirituelles qui n’asailliront sapenséequequelques années plus tard, aux derniers temps de l’adolescence» (11). Cuanto hemos expuesto atañe particularmente a la pubertad, tal vezvayamás alláde los 14añosyllegue alosmismos umbrales de la adolescencia. Porque existe continuidadenel procesopsíquico todos los destellos aparecendeunamaneramás vigorosaenlaado- (9) De Moragas, J. : op. cit., p. 210. (10) Gemelli, Fr. A.: op. cit., p. 165. (11) Hubert, Rene: La croissance mentale. Paris, 1949, p. 424.

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