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o ER En écoutant de pareilles mélodies, on est de Vavis de Schuré qui dit: «La poésie du peuple est Part le moins licti; cependant il est le plus pénétrant : quelquefois le plus beau ». Il arrive á cette force de pénétration á cause précisément des moyens qu'il a employés. Parfois la mére basque laissera de cóté jusqu'aux paroles pour exprimer sa tendresse au fruit de son amour. Son génie artistique inconscient crée une mélodie, qui. á elle seule, exprimera sa tendresse. Cette femme de la montagne, rompue aux durs labeurs, a compris, que la musique est unique langage digne de son tendre amour, el que celui-ci demeure inaccessible á la parole. De parti-pris, elle ne veut pas y recourir et dédaigne de s'en servir, non pas qu'elle s'imagine avec Figaro que «Pon ne met en musique que ce qui ne vaut pas la peine d'étre parlé» mais parce qu'elle trouve la parole séche, froide et bréve. Une mélodie sourd dans son áme : mélodie pleine de roucoulements de colombes. Parmi les mots des- tinés á exprimer la tendresse maternelle, elle choisit celui dont le fond sonore est constitué par la lettre u, «kuluna », c'estaá-dire «cheri ». Mot- chanté, bégayé plutót, longuement... on dirait un long baiser mélodi- que, tressé dans Pair, el autour duquel il y aurait des ru- meurs d'anges el de colombes. TATI RAS TARA PP pt pe ._ o. > > a =-— HD =P - Tun, kur - run ku - tun e e ku-tun ku - D- ADA E -" 24-819 tu-na Tun-kur-run ku - tun ku-tu - na Tun-kur- run ku -

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