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142 LA VIE PROFONDE DE SAINT FRANÇOIS D'ASSISE adresser une manière de prône. Je n ' ai plus le droit de prêcher aux hommes, t.ant que le Créa– teur ne se sera pas prononcé... Mais aux petit~ oiseaux-, . c' est autre chose. S~ vous me compre– nez, tant mieux... Si je vous ennuie, vous vous en irez. (Tl fa-it un pas en avant; les oiseau:x_sa serrent autour de lui.) « Oh! mes petits frères les oiseaux, depuis qu_e le péché a obscurci la créa– tion de Dieu, vous êtes sur la terre sans savoir C / • e que vous Y faites. Et vous y chantez des airs sans paroles. Et vous y vivez sans savoir pour-· quoi. ·Eh bien! moi, je vais vous le dire. Je vais vous traduire l , de . es notes que vous ne cessez lancer au c· l d . · • . Je . ie , ans la forêt et sur la plaine. vais m'imp · 1 . roviser e poète de vos chansons,·· Ecoutez-moi (L .· · l' · qui · ynque.) « Nous chantons air nous porte, la forêt, qui nous abrite, le duvet qui nous habille i' . · · . · · , a grame qui nous nourrit.·· « Le rame • é qui au qm nous balance, la ros e nous abreuve 1 l . ff }'a· , e so e1l qui nous réchau e, zur qui nous éblouit .. . « Et la nu·t · · ous . · 1 qm nous repose et l'aube qui 0 éveille et le grançl feu d 'd' , e fil 1... << Et pour louer l'air, la comme il convient