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ANTONIO DE FUENTELAPEÑA, UN CURIOSO ESCRITOR 287 Muy parecido es el juicio emitido por los autores modernos, quienes señalan como el mérito más saliente de esta obra del P. Fuentelapeña, el haber desenmascarado los errores místicos de la época y trazado una vía segura y eficaz para llegar a la más alta perfección cristiana 40 • SOMMAIRE. - Le Pere Fuentelapeña a publié trois ceuvres, tres curieuses et originales: la premiere, de philosophie naturelle, et les deux autres de spiritualité. Dans les répertoires bibliographiques se trouvent beaucoup d'inexactitudes regardant les titres, les éditions et le contenu de ces trois ceuvres, ce qui a obligé l'auteur de cette étude a les analyser minutieusement avec un schéma identique: origine, finalité et méthode; éditions; structure, contenu et sources; réception et critique. 1) El ente dilucidado (L'etre dilucidé, 1676, 1677, 1978) est l'reuvre la plus connue du P. Fuentelapeña. Autour de la question centrale de l'existence des esprits follets et des fantómes, qu'il pense etre des animaux irrationnels et invisibles, nés de la putréfaction de l'air, il en vient a étudier de nombreuses questions de théologie morale, de philosophie, des sciences naturelles et médi– cales, avec des intuitions géniales comme, par exemple, la loi de la gravitation universelle (10 ans avant Newton) et la théorie de la navigation aérienne. 2) Retrato divino i(Portrait divin, 1685, 1688) est une ·reuvre écrite en une excellente prose classique et adressée a Lucinde, disciple imaginaire, avec 20 themes et discours sur les perfections divines, d'apres l'exemple des traits humains, suivie, dans la seconde édition, d'un clair exposé de théologie mystique. 3) Escuela de la verdad {Ecole de la vérité, 1701) ou 36 conférences sur la méditation et la contemplation, pour prévenir Lucinde contre les déviations de l'époque (quiétisme, molinosisme), en tra~ant en meme temps la voie su.re pour atteindre la plus haute perfection chrétienne. 40 Véanse entre otros: Edouard d'Alen9on, en Dictionnaire de Théologie Catholique VI, 950s; Buenaventura de Carrocera, La provincia de Frailes Menores cit., 406s; Melchior a Pobladura, Historia generalis II/1, 267; Ilarino da Milano, en Enciclopedia Cattolica I, 1544; Metodio da Nembro, Quattrocento scrittori cit. 276s. - En este contexto de ayudar a las almas a conseguir la perfección cristiana se sitúa la obra que Antonio de Fuente– lapeña posiblemente tradujo y ciertamente censuró del modo más elogioso en ocho páginas: Armonia / del bien, / y del mal. Duo sonoro / que / de las obras de los / M. RR. PP. Fray Marcos de / Aviano, y Fray Juan Bautista / Bolduc, Capuchinos, para / común utilidad juntó / un devoto religioso / de la misma Orden. / Dedícalo / a María Santissima de la / Concepcion. / En Madrid. En la Imprenta de Ber-/nardo de Villa-Diego. Año de 1682. / A costa de Florian Anisson, Familiar y Notario del / S. Oficio de la Inquisicion y Mercader de Libros. // 10 X 7 cm., [26]-554 pp. Ha descubierto esta censura recientemente el capuchino P. Vincenzo Criscuolo, en la Biblioteca Nacional de Madrid (sig. R/18901). El P. Fuentelapeña modela su censura sobre la pauta musical de bajo y contralto: el « bajo » - Marcos de Aviano (t 1699) - enseña al alma a evitar el pecado; el «contralto» - Juan Evangelista (no Bautista) de 's-Hertogenbosch (t 1635) - le facilita la unión con Dios.

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