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286 TEÓFILO E. DE GUSENDOS pasajes textuales del Libro de su vida, Camino de perfección, Las moradas, Subida al Monte Carmelo, Noche oscura, Cántico espiritual, Llama de amor viva, y otros. Recepción y crítica La Escuela de la verdad gozó de la acogida más favorable en su tiempo y es aún apreciada en el nuestro. Los cuatro teólogos y censores capuchinos dictaminaron sin rodeos: « Decirnos ser esta obra no sólo útil a las almas que aspiran a la perfección, sino necesarísirna, y más en tiempos que se experimentan tan lastimosas tragedias ». Por su parte, el examinador P. Francisco del Rincón, insiste en la solidez y seguridad de la doctrina: « Con raZJón llama Escuela a este libro, porque obra de tan sabio y erudito maestro, puede formar escuelas de espiri– tuales aprovechamientos... En este libro resplandece una escuela, donde se enseña, instruye y persuade, porque el maestro que la dirige, para la enseñanza es docto, para la instrucdón sabio, y para la persuasión experimentado, que según la advertencia del Seráfico Doctor, es la expe– riencia la mayor maestra... de que debe estar adornado un maestro de espíritu». Menos interesado y barroco que el de estos censores oficiales, nos parece el juicio emitido por el redactor de Mémoires de Trévoux, que situaba el libro, apenas aparecido, en su contexto histórico-espiritual y saludaba certeramente la oportunidad de tal obra: « Les faux Mystiques de ces derniers ternps, pour faire glisser en Espagne leur pernicieuse doctrine, y ont fait courir divers écrits, dans lesquels ils enseignent que les plus grands pécheurs peuvent d'abord embrasser la vie contemplative, sans avoir auparavant passé par les travaux de la pénitence, et sans s'etre exercer dans la pratique des vertus. Les écrits ou ces maximes étaoient débitées ont été d'abord cornbattus par d'autres écrits, ou l'on donnoit dans les exces contraires. On y soutenoit que la contemplation est inutile, et que personne ne doit s'y adonner. Le R. P. Antoine de Fuente la Peña, auteur du libre dont icy l'extrait, attaque également ces deux erreurs. Il prouve d'abord que les commen<,ans doivent longtemps s'exercer dans la vie active. Il fait voir ensuite qu'on ne doit pas interdire la contemplation généralement a tout le monde, qu'il y a des personnes que Dieu y appelle. Enfin il tache de donner des regles pour connaitre quand et en quel cas une áme peut se croire appelée a cette voye sublime et elevée. Au reste le Pere de la Peña n'a rien omis de ce qui pouvoit rendre son livre solide et utile. Il n'avance rien qu'il n'appuye sur des passages de l'Ecriture et des Peres... » 39 • 39 Mémoires (nota 17), 184.
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