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20 SOCIETE DES AMERICANISTES Fonseca; les Itoto ou Ocanopán du nom de leur cacique, qui vivaient dans les grottes et forets qui entourent le Cerro Pintado et furent réunis dans les villages de San Luis de Villanueva et de Urimita (11, 37, 108, rro; 39, V, 48;10,II,40;9, 353,355, 357);les Samirua, voisins du río Badillo, affiuent de droite du río César (30, I, 73); les Tomoko ou Tomoka, dont le nom signifie « Mocos de oro ll, en raison de l'ornernent de nez qu'ils portaient, surnomrnés Orejones par les Espagnols, indiens riverains du río César, qni étaient liés religieusement avec les Indiens de Guataca (Belén) ' de la lagune . de Zapatoza et s'unissaient parfois aux Akanayuto (que nous classons parmi les Yüko) pour des expéditions de pillage 2 (21, 619-620, 622); les Pintados de la juridiction de Tenerife (21, 3 17, 3 19) et les Alcoholados ou Alcojo– lados des environs de la lagune de Zapatoza (21, 618-619; 22, I, 48, 7,77; 39,I,40). C'est sur le territoire cimila que furent fondés, vers I 581, sur l'ordre de LoPE DE ÜRozco, San Angel, sur le haut Ariguaní, et San Sebastián, aux sources du río Fundación (39, V, 51; 9, 357; 30, I, r87-189), et que le Pere Capucin MuRCÍAétablit un village, en 1750, dans une He de la Ciénaga de Soledad (30, II, 213). Les Cimila avaient des chefs, dont nous connaissons les deux plus impor– tants: le cacique Tamalameque, qui gouvernait Panquiche, Malibü, Barbudo, Simichagua, Sempeche et Tamalaguataca, le cacique Sopatín, qui gouvernait Garupal, Santo Angel, Don Pedro et Zarate et avait de bonnes relations avec le cacique Upar (11, 38). La plupart de ces noms sont localisables actuellement : Tamalameque était un village indien installé dans une ile de la lagune de Z::ipatoza (36, 141); Panquiche est Pancuiche des canes modernes, sur la rive occiden– tale de cettc lagune; Barbudo correspond sans doute a Ladera de Barbudo sur la rive droite du Magdalena, un peu en aval de son confluent avec le Cau ; Simichagua au village actuel de Chimichaguá sur la rive occidentale de la lagune de Zapatoza; Sopatín (Sopatí ou méme Lompatín) était un village situé a l'extrémité d'une péninsule de la meme lagune, non loin de Tama– lameque, entre ce village et le village de Sompallón (30, I, 72, 80; 36, 140) ; Garupal correspond sans doute au nom d'un affiuent de gauche du río César, le Garupare; Santo Angel survit dans le 110111 d'un petit village du haut Aríguaní, et un peu a l'Est de ce vill::ige se trouvent les Playones de Don Pedro; Zarate est le nom d'une perite agglomération sur les rives orientales de la Ciénaga de Plato. I. Les derniers de ces Indiens furent transférés a Peñón, sur le bas Magdalena, au cours dn XVIIIº siecle (21, 620). 2. La grande case, qui servait de temple aux Tomoko, s'appelait tupe (21., 619). L'identité de ce mot avec le nom des Indiens Tupe n'est peut-etre pas fortuite.