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,. r8 SOCIETE. DES AME!UCANlSTES en Coko, en Cake, en Uaika, en Kolima, en Pantagora, en Pance, en Pixáo (34, 166; 17, 962-964; 33, 80-84, 92). Les Tupe, surnommés Cerrado en raison de leur caractere fermé (21, 623), sont dépeints, comme les Yúko, comme ennemis des Espagnols, enclins a la révolte et au pi!Jage. Ce sont eux qui attaquerent en 1580 et détruisirent pourun temps Valle de Upar (39, V, 47-48;30, I, 204; 11, 77-78; 9, 352- 356) · Un autre synonyme des Yúko de Colombie serait Jemenos ou Patajame- nos (11, 70). Dangereux pour les Espagnols, les Tupe ne l'étaient pas moins pour leurs. voisins immédiats de l'Ouest, les Cimila, a qui ils disputaient les terrains de Valle i, de Poponí, de Poponte et les Playones del César, etc. (11, 38) . Les Cimila ou Cimile (21, 617) étaient également des Indiens redoutables. Le Pere JuuÁN les qualifie de « corsarios, inquietos, crueles y traidores » (i6, 154). . Les groupes cimila actuels comptent de 400 a 500 individus, répandus. entre le bas Magdalena, le río César et la Sierra Nevada, surtout dans la région de El Difícil, La Peña, San Angel, Caracolicito, Monterrubio 2 , c'est– a-dire dans l'immense foret qui s'étend entre le Cbimiquica, le César et l' Ariguaní; certains groupes se sont retirés aux sources de ce dernier f!euve> déja sur les pentes de la Cordillere de Santa Marta, d'autres atteignent les. plaines de Chimichagua, mais le noyau principal est dans la région qui est au Sud de El Difícil (25, 98; 12, 158, r6o; 23, 4; 27; 6; 8, 460-466, 476-478). Les Cimila ont autrefois, sinon occupé, du moins dominé et rendu dan– gereux pour les Espagnols tout le territoire compris entre Fonseca, sur le rio R .chería, Molino et Villanuev.a, aux sources du río César, au Nord– Est, Tamalameque, au Sud, le Magdalena, dont ils occupaient les rives sur plus de 40 lieues, atteignant meme la cote du Pacifique au niveau de Zamba 3, a l'Ouest, et remontant au Nord jusqu'auxríos Turunca(sans doute r. Valle est Valle de Upar. 2. Hameau a 40 km. au Sud-Ouest de Santa Rosa, rnu:1icipe de Pivijay (29 b). 3. P .. CASTRO TRESPALACJOs (H, IIO) cite un rapport du Gouverneur de Santa Marta► Diego FERNÁNDEZ DE ARGOTE Y CóRDOBA au Co:iseil royal des Indes, en date du 20 octobre 1617, qui dit exacternent: « Los Indios Chimilas que poblablan desde el Molino y Fonseca (ocupada por la parcialidad de los Cariachiles) hasta el Garupal y región de Zamba, en el río Magdalena>> ... Nous pensons qu'il"s'agit du village de la cóte du Pacifique, entre Cartagena et Barranquilla, appelé actuellement Galera Zamba, hy pothese que le rattachement des. Malibú et des Mokana aux Cimila confirme, ainsi que nous le verrons plus loin (Cf. p. 21),

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