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LES INDIENS MOTILONES * * * A coté de ces Yúko ou Yupa vénéméliens, qui appartiennent sans aucun <lome a la famille linguistique lrnrib, 011 classe, sous le 110111 général de Moti– knes, deux autres groupes i::idiens. Le premier est représenté par les a:1ciens Sabril quí, vivent aux sources du r ío Palmfr et du río Sócuy et qui sont appelés Japreria ou Sápreria par les Ir.diens du M:1coa et de l'Apón. Ces lndiens se montraient autrefois assez / -scuvent dans les fermes dépendant de la ville de Rosario. Leur disparition .ayait fait supposer qu'ils s'étaient éte:nts ou qu'i:s ivaient émigré en Colom– bie, mais récemment, ils sont revenas visiter ces exploitations agricoles (2 ; 3; 4 a; 15, 79), en sorte qu'on pem espérer avoir prochainement des ren– seignements sur leur langue, qui, d'apres un renseignement ,ecueilli par l'ingénieur CLARK de la bouche des Iróka, ne serait pas un dialecte karib {29 b). Le second groupe est constitué par les Kunaguasáya ( = les hommes de l'eau) qui vivent dans les hautes vallées des ríos Catatumbo et de Oro (24, 19 ; 22 b, 349). Ces Indiens n' ont été que tres su perficiellement étudiés, en rdson de leur hostilité. Seule, une mission ethnographigue colombie:me a pu établir avec eux un c ontact précaire. (26). Comme le fait noter le chef de cette mission, Gérard REICHEL-DOLMATOFF, le cours du Catatumbo, entre son confluent avec le río Orú et son contluent avec le río de Oro, est completement inexploré, pour la raison qu'il se trouve en dehors é.es deux pri:1eipales voies de communi– -cation de la région, l'une qui, du :\1agdalena, par le río César, gagne la cóte et la Guajira, l'autre qui, de Cúcuta, aboutit par le río Zulia au lac de Maracaibo (26, 383) . Dans une cor:mrnnicátion personnelle (29), G. REr- . CHEL-DOLMATOFF ajoute gu'il ne peut pas affirmer ~i les Indiens de la vallée _du río Ariguaisá appartiennent a ce ;;roupe et signale que dernierement cles Kunaguasáya, en provenance des río::; de Oro, Motilones, Duda, etcf . ., ont pénétré sur les pentes occidentales de la Cordillere de Perijá, atta'qué les colons du río Tucuy, et sont apparus sporadiquement a Ta:nalamequ~, Rincón hondo et Poponte. Cette localisation des Kunaguasáy:a coincide avec les limites que JAHN fixe a~ groupe Mape, puisqu'il le situe au Sud du :cío Tucucú, et y inclut les lcdiens du río Ariguaist du Santa Ana, du Ca:atumbo et du Río de Oro .(15, 80). tifier leur langue. Le rapport de police ne dirt pas pourquoi ces Indiens Guaxiro se trouvaient ·si loin de leur pays d'origine (22c, 351), mais G. RErCHEL-DOLMATOFF (29a) nous écrit qc.'il a vu deux indiens Guaxiro dans les rLes d'Ocañ::i, et qu'il en a rencontrés a Cúcuta, El Banco, Santa Marta, Barranquilla et dans tout le bassi:1 du ria César.

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