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460 ADEODATO TURCHI la nomenclature seule est un poids pour une tete pensante. Je la cherche cette bonté dans un Prince qui ne jouit jamais plus, que quand des actes qui dévorent sont temps, l'arrachent a des devoirs plus sacrés puisqu'ils· sont plus utiles: qui a déja condamné l'une de ses tilles a etre recluse, que emploie tout pour amener l'autre au meme sacri– fice, qui depuis que je suis a Parme, a posé la premiere pierre de la prison prétendu sainte, ou il brule de voir ses deux victimesªª; enfin qui quand une récolte insu:ffisante de grain et de vin produit d'une maniere effrayante la multiplication des medians parmi son peuple, veut édifier des Eglises et peupler les Couvents d'inutiles qui vivent des privations qui souffrent leurs concitoyens. Je suis cependant bien loin de croire qu'il faille abandoner ce que me prescrivent mes instructions et qui est d'ailleurs si conforme a mes propres sentiments, c'est a dire le soin d'assG.rer l'Infant des dispositions généreuses de la France et de l'Espagne a son égard, et de leur désir de reconnaitre par des sacrifices relativement a sa satis– faction personnelle, le sacrifice que les circonstances lui pr,escrivent, et que la piété doit lui dicter; mais je ne tarderai pas a lui déclarer, si le réponse se fait attendre, que ce délai ressemble trop a un refus pour que je ne le présente pas ainsi a mon Gouvernement, et que comme vous me l'avez répeté a plusieurs reprises, Citoyen Ministre, je ne suis pas venu pour entamer avec luí une négociation sur ce point, mais lui demander l'éxécution d'un pacte fait avec l'Espagne et que le consentement de l'Infant a dG. précéder puis qu'il a été ga– ranti. Je sais trop pertinemment quels conseils il a écouté lorsqu'il a cru un moment que le victoire s'éloignait des drapeaux fran~ais en Ita– Iie, pour laisser a des hommes dangereux, la moindre influence sur ce que notre gloire a conquis et que notre modération peut faire servir au bonheur des Nations. Je connais les maximes et les vil.es du Pre– mier Consul, et je n'oublierai pas qu'apres avoir attiré son choix, je dois mériter son approbation. Je vous prie de ne pas me laisser attendre des réponses lorsque mes dépeches vous prouveront que j'en désire de promptes et de posi– tives. Salut et amitié. Signé Moreau de St. Méry. 59. Dispaccio nel quale il Moreau de St. Méry riferisce al Talleyrand: - l. Risposta negativa di Ferdinando di Parma riguardo l'abdicazione. - II. lndividui che sostengono il duca nella resistenza. Parma, :26 marzo 1801. Originale. PAE, Parme, t.47, ff. 27r-28v. Le conseiller d'Etat Moreau de St. Méry Résident de la République Fram;aise pres S.A.R. l'Infant Duc de Parme Au Citoyen Talleyrand M. 1 re des relations extérieures I. - Comme l'on achevait hier au soir, Citoyen Ministre, de mettre 36 Carlotta Maria Ferdinanda e Maria Antonia Gioseffa, ambedue divenute monache.

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