BCCCAP00000000000000000001361

456 ADEODATO TURCHI toute la force contre les entreprises de la Cour de Rome, et contre les attentats de tous ses émissaires; et si les souverains n'en prendroi:J.t le plus grand intéret la su.reté et la tranquillité des Etats sera toujours chancellante. Le Gouvernement Fram;ais en doit etre persuadé plus qu'aucun autre, et pour cela je ne. doute qu'il ne nous accorde sa pro– tection, car tout ce qu'on ferait ici contre le Synode de Pistoye et con– tre. son Président pourrait etre a Rome un pretexte de plus pour fo– menter le schisme en votre Eglise qui causerait des nouveaux troubles. en la République... 58. Dispaccio del Moreau de Saint-Méry al Talleyrand. L' incaricato, della repubblica francese narra i passi fatti per strappare a Ferdi– nando di Borbone la rinuncia al ducato di Parma e Piacenza. - l. Primi aqYprovd. - II. Udienza ptresso il duca Ferdinando. - III. CoUoquio con mons. Turchi. - IV. ll Moreau rigetta una richiesta formale di abdica– zione. - V. Propositi deli'inviato francese e considerazioni suUo spirifo pubblico _del ducato di Parma. Parma, 24 marzo 1.801. Originale. PAE, Parme, t-47, :ll'. 21r-23r. Parme le 3 germinal an 9 de la Rép. Le conseiller d'Etat Moreau de St. Méry, ecc. Au ministre des relations extérieures. l. - Je vous ai instruit, Citoyen Ministre, par ma dépeche du 27 n. 1, de mon arrivée a Parme, et des circonstances de ma présenta– tion a S.Al.R.ale l'Infant, aupres duquel j'ai été accrédité le 26 au soir. La meme dépeche vous annonce que j'avais déja entamé l'objet parti– culier de ma mission, et c'est de cet obiet que je vais vous entretenir. Tous les détails que j'avais pú recevoir et lire avant mon départ de París sur le gouvernement de Parme, et sur la personne de l'lnfant régnant, m'ont été confirmés par tous les individus que j'ai rencontrés– dans ma route, et qui ont cru me devoir des renseignements. Mais le Cit. Ceretti, Cisalpin, qui a été Ministre de sa République pres de ce Prince, est le premier qui, m'entretenant, d'apres la priere du Général Marmont, de la Cour de Parme, m'ait parlé de la passion de l'Infant. pour régner, de sa jalousie du pouvoir et de l'art avec lequel il cherche· a dissimuler la vive passion pour la puissance sous les déhors trom– peurs d'une superstition qui semble ne l'occuper que des choses de l'autre vie. Arrivé ici, j'ai entendu confirmer ces notions du Citoyen Cerretti.. Je com;us des lors le projet de m'entretenir directement avec l'Infant. de l'objet qui m'amenait, afin de lui laisser moins d'espérance de faire– servir a son penchant secret, des tergiversations que le Premier Consul n'a pas l'intention de tolérer. Cependant je crüs devoir m'ouvrir un peu d'abord a un homme 34 que ses sentiments tres prononcés pour les Fram;ais et son inviolable attachement pour M. d'Azzara me recommandaient, et de lui demander a qui je pouvais m'adresser pour etre plus sürement informé. Son premier mot fut que je pouvais, et que je devais, comme je l'avait prémédité, me confier a M. le Comte de Ventura qui a été long- s. II Bodoni.

RkJQdWJsaXNoZXIy NDA3MTIz