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APPENDICE I: DOCUMENTI INEDITI 455 In tali circostanze qua! e il dovere di un cristiano, e di un figlio? Abbandonarsi alla Provvidenza, e lasciarsi guidar da Dio. Ma Iddio non ci guida, se non domandiamo di cuore d'esser guidati. Orazione .adunque, orazione, e rassegnazione al divino volere. Lasci pure che le lettere della Regina di Spagna sieno alte come una torre. Non dubiti, si abbasseranno, e dalle parole si verra ai fatti. ·Quanto si e fatto per la Teresina 33 e un niente rispetto a quello che farassi per lei. Ma si guardi bene da! domandare al presente neanche un foglio di carta. Sarebbe fuori di tempo. Questo tempo verra, e potra allora ottenere qualche cosa di piu di una semplice commenda. Intanto parli sempre bene di quella Corte, e di quella Nazione, essendo in oggi. la sola, da cui ella possa sperare dei sodi vantaggi. Ella mi ha fatto scrivere una lunga lettera, che forse l'annoiera: ma sappia che mi sarei annoiato anch'io, se non avessi il piacere di scrivere ad una persona che amo con tenerezza, e che ho trovata sempre docile alle mie insinuazioni. Preghi il Signore per me, che sono sempre di cuore. Parma, 20 7bre 1793. 57. Mons. Scip,ione de' Ricci si lamenta con il vescovo di Blois, Henry Gregoire, delle p,ersecu.zioni di mons. Antonio Martini, arcivescovo di Fi– renze, e di mons. Turchi. 20 marzo 1801. Copia. Firenze, Areh. Ricci, 56, ff. 161-162. Je profite avec la plus grande satisfaction de la liberté que l'état rrésent des affaires nous a redonnée pour vous écrire et pour me procurer des nouvelles de votre Eglise. J'ai entendu que le prélat Spina avec l'autre Deputé du Pape est deja parti de París; interesse trop de savoir I'objet de leur mission et le resultat de leur negotiations. Tout cela aura une grande influence sur les affaires ecclésiastiques de !' Italie, et en particulier de la Toscane dónt le sort quant au politique est deja decise. L'archevéque de Florence qui est un homrne a tout vent s'il verra qu'il lui est bon de professer la do::trine des 4 articles de 1682 n'y aura point de difficulté; et s'il lui serait mieux de persécuter ceux qui la professent il le fera sans aucun égard. Vous connaí:triez bien aussi M. Turchi éveque de Parme. Ces deux év,éques ont agi ou écrit contre i'ancien évéque de Pistoye et contre son Synode avec le plus grand acharnement. Les homélies de l'év,éque Turchi sont trop connues, mais la malheureu– se conduite de l'archeveque de Florence l'est moins. Si le sacrifice de ma personne pourrait les reeoncilier avec la sincerité et la bonne fois au grand bien de l'Eglise et de l'Etat, le sacrifice serait glorieux de– vant Dieu et devant les hommes: mais qui le sait. Pourtant je ne dois point tenter Dieu, et comme j'ai entendu que la grande Nation a de– claré sa protection aupres du nouveau Grand Duc pour tous ceux qui ,ont été persecutés comme bons amis ou respecteux de la France, pour– quoi ne pourrai je espérer cette valable protection mais qui aie tant souffert pour opinions politiques, et pour les saintes maximes de l'Egli– se de France? Ces libertés ou ces droits qui devraient étre communs en la pratique de toutes les Egiises il faut que vous les défendiez avec 33 Carolina Maria Teresa maritata l'anno prima con il principe Massimiliano ,di Sassonia.

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