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LE FONTI 169 des Peuples. Les Corps entiers, ou les Sociétes, comme telles, ne sau– roient étre punies ou récompen– sées que dans ce monde; car dans l'autre vie, toutes ces confédéra– tions, qui réunissent les hommes sous divers Gouvernements, seront dissoutes; et ainsi Dieu ne recom– pénsera ni ne punira alors les Na– tions, considéres comme N ations, mais chacun luí rendra compte pour lui-méme, et portera son propre fardeau. A la vérité, Dieu ne croit pas blesser sa Justice, en permet– tant que les Particuliers, quoi que gens de bien, souffrent quelquefois ici-bas, et aient a passer par bien des épreuves et des afflictions, avant que d'entrer dans le Royaume du Ciel (Act. XIV, 21), parce qu'il y a un Jour a venir, ou il sera plus a propos de traiter chacun comme il !'aura mérité. Mais, dans le cours ordinaire de sa Providence, Dieu accorde une prosperité et des be– nédictions temporelles a un Peuple, pour récompense de son attacha– ment a la Religion et a la Vertu» 76 • le intere nazioni. I corpi e le so– cieta come le abbiam qui ne! mon– do, non possono essere premiate nell'altro mondo. Nella vita avve– nire tutte queste confederazioni che riuniscono gli uomini sotto diversi governi, saran disciolte : cosl Iddio non premiera in essa le nazioni e g!i stati considerati come stati e come nazioni, ma ognuno ne! suo particolare rendera conto di sé. Quindi e che essendo uno stato vir– tuoso, e meritando pur qualche pre– mio per la sua virtu, Iddio lo ri– compensa col renderlo in questa vi– ta e floridd' e potente e felice » 77 • Ed ancora sulla Santita del giuramento : Tillotson « Bien loin que l'usage fréquent du serment dans les discours ordi– naires serve a persuader la vérité de ce que l'on dit, il ne fait qu'en affoiblir la créance dans !'esprit de toute personne sage. Les serments lachez a tout propos, si on les fait avec quelque connoissance et quel– que déliberation, marquent une per– pétuelle défiance de sa propre ré– putation: ils emportent un aveu tacite qu'on ne mérite pas d'en étre cru sur sa parole toute seule. II s'en faut bien aussi qu'ils ne ser– vent a orner et a remplir les dis– cours; c'est une vaine enflure qui Turchi « A chi ha bisogno di giurare in ogni proposito per farsi credere, non occorre creder mai nulla. II suo giurar si frequente e una ta– cita confessione, ch'egli stesso co– nosce non meritare d'esser credu– to su la sua sola parola, se non e confermata da! giuramento. Ella e anche una massima incivilta, segno ben chiaro di una nascita vile, d'una turpissima educazione. Come mai persone savie e ben nate pos– sono risolversi ad oltraggiare con tanta insolenza la Divinita, intro– ducendo in mezzo ai discorsi pro– fani ed alle piu piccole bagatelle 76 J. TILL0TS0N, Sermons sur diverses. matieres imp,ortantes I, Amsterdam 1713, 168-169: Sermon de l'utilité de la religion par rapport auro sociétes. 77 Op. compl. XVIII, 72-73.
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