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l'un des barreaux qui la constituent ?... Ce n'est pas une affaire d'Etat si tu le coupes et si tu le brules. Mais, les autres barreaux ne valent pas davantage, et si tu as coupé le premier pourquoi ne couperais-tu pas les autres ?•.• Alors, quand on te demandera d'aller prendre ta place et de t'y tenir tu ne pour– ras plus que répondre : ce Je ne puis plus, non vraiment, je ne puis plus y arriver ! >> Grand sot ! Cette impuissance tu te l'as créée toi-méme... Que n'as-tu mis en pratique la recom– mandation de saint Paul (Eph., VI, 13) « Propterea accipite armaturam Dei, ut possitis resistere in die malo et in omni– bus perfecti stare >>. En:6.n, soyons attentifs a la gráce du moment. Notre-Sei– gneur, Lui-méme, nous a avertis de ne pas laisser le démon accumuler sur nos épaules des perspectives d'avenir écrasantes. « Suf:6.cit diei malitia sua >> (Math., VI, 34). La grace est donnée dans le moment, pour le moment. Et sans méme parler de tout le chimérique qui s'enferme dans la phrase « S'il doit toujours en étre ainsi ! >> alors que nous ne pouvons ríen af:6.rmer ni sur la nature, ni méme sur l'exis– tence de ce « toujours ))' une chose est claire, c'est que la grace de maintenant ne m'est donnée que pour faire face a maintenant. Tout a l'heure, Dieu ne sera ni moins puissant, ni plus distrait, ni moins exact en providence qu'Il ne l'est présentement. Fions-nous a sa préparation de demain et de tout a l'heure ! Ne puis-je pas, dans la minute présente, faire ce qu'Il me demande?... Si?... Eh bien ! Faisons-le ! Nous par– lerons d'autre chose quand ce sera le temps d'autre chose. Oublierions-nous les assurances données par saint Paul ? « Fidelis autem Deus est qui non patietur vos tentari supra id quod potestis >> (I Cor., x, 13)? Et la fermeté comme la Sagesse qui préside aux desseins divins ? « Deus..• qui vocavit vos... modicum passos ipse per:6.ciet, confi.rmabit, solidabitque >> (! Petr., v, 10). 87