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sait quels avantages (nous les méditerons bientot) ils pré• sentent, et pour l'homme ainsi engagé et pour !'ensemble des rachetés. Elle n 'a aucunement la prétention de modifier le caractere de la vocation elle-meme, qui, en tant que forme de vie, ne vient pas d'elle mais de Dieu. Elle intervient pour nous lier, de notre propre consentement a cette vocation qu'elle n'a pas faite. C'est, évidemment, son role, puisqu'il lui a été donné de lier sur terre ce qui sera considéré comme lié dans les cieux (Math., xvm, 18). Mais, pour cette meme raison du bien individue! et du bien commun, elle garde le meme droit de délier. Si, en effet, par suite d'un égarement volontaire et obstiné du creur humain, ces liens qui sont le plus étonnant avantage fait par Dieu usant du ministere de son Eglise, a une vie humaine et a la commu– nauté du Corps du Christ, venaient a tourner au détriment de l'un et de l'autre, la charité commanderait a l'Eglise de les dénouer et le sujet se trouverait parfaitement libéré de leur obligation. Les meilleures choses, en effet, pour l'ame devenue obstinément perverse : les sacrements, le sacerdoce, les v<Pux, tout le sacré ordonné a la sanctification, peut devenir matiere a sacrilege, a scandale et a majeure corruption. Ces choses jouent alors en sens inverse du role pour lequel elles existent et il importe de les retirer. C'est ce que fait l'Eglise en accor– dant, mais avec une tristesse immense, les indults de sécula– risation. Elle ne change pas pour autant la vocation qui demeure ce que Dieu l'a faite, mais elle lui rest.itue son carac– tere facultatif de conseil. Le sécularisé sera dans l'état du jeune homme de l'Evangile que son attachement aux biens de la terre empecha de suivre le Christ, de devenir Apotre, hors de sa vocation, mais sans opposition a aucune obligation stricte. Ainsi s'explique que, par l'intervention de l'Eglise, la trans– formation qu'exige la vocation religieuse puisse trouver un terme. Car on ne saurait faire une objection du fait que l'Eglise retarde l'émission des vreux jusqu'a la fin du noviciat, ni du ,caractere partout, désormais, temporaire des premiers vreux. 84