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HUITIEME MEDITATION On n'entre pas en religion pour un jour, mais pour tou– jours ! Cette affirmation surprendra peut-etre ceux qui gar– dent présents a l'esprit le caractere aléatoire du noviciat, la nature temporaire des premiers vreux et meme, apres des vreux perpétuels, la parfaite validité des indults, parfois concédés, de sécularisation. Cependant nous ne perdons pas, nous-memes, ces vérités de vue et nous nous en expliquerons plus loin de telle sorte, pensons-nous, que les plus grandes exigences d'exac– titude en seront satisfaites. Etahlissons, pour le moment, notre affirmation. C'E:sr UNE TRANSFORMATION DÉf,INITIVE QUE DEMANDE LA VIE RELIGIEUSE Qu'elle exige au moins la stabilité, le bon sens suffit pour le voir. On y embrasse l'état religieux, et d'état il ne saurait y avoir sans, au moins, une certaine stabilité dans la forme .de vie qu'on a choisie. Tres explicitement, l'Eglise définit l'état religieux : « Sta– bilis in communi vivendi modus» (c. 487). Nous avons déja médité l'élément communautaire. Nous en venons a sa stabi- 1ité. Mais cette stabilité, la vocation religieuse, de sa nature, la postule définitive. 81 'LA VIE RELIGIEUSE 6

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