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pour quiconque le porte et pour quiconque le voit. A ce titre, il constitue une richesse de l'Eglise que personne n'a le droit de galvauder. Pour les ordres ou congrégations de femmes, l'uniformité de l'habit a surtout une raison de bonne entente. 11 serait pra– tiquement impossible de sauvegarder la paix s'il était loisible a chaque religieuse d'ajouter un ruban par ci, une plume par la. Le tempérament féminin est tres affecté, en effet, par les incidences de costume. En:6.n, l'uniformité de logement viendra compléter l'aspect matériel de la vie de communauté. La encore, il y aura a tenir compte des charges, des malades, des of:6.ces, et le prín– cipe déja invoqué pour la nourriture retrouvera ici son appli– cation. N'importe qui, dans la meme charge, le meme besoin~ le meme of: 6.ce, serait logé a la meme enseigne. C'est ainsi qu'on s'efforce a rendre parfaite la communauté de vie ! 2° Apres quoi, on se disposera a en retirer le maximum de bénéfice spirituel ! Car la communauté n'existe qu'a notre avantage. Mais il faut d'abord de l'esprit de foi pour en garder la conviction. Plus d'une exigence de la vie commune, en effet, heurtera nos tendances naturelles a:6.n de nous etre surnaturellement salu– taires. Pour peu, done, qu'on laisse baisser l'esprit de foi on en murmurera, grave travers dont souffre tout le premier celui qui se le permet, et qui bientot, crée un malaise dans toute la communauté. Car ríen ne s'insinue aussi facilement que le murmure : « Verba susurronis quasi simplicia » « les paroles du murmurateur s'avalent comme des friandises » « et ipsa perveniunt ad intima ventris >> (Prov., XXVI, 22) « et elles s'insinuent jusqu'au plus intime)). La communauté en éprouve comme des douleurs d'entrailles. Tout le monde en est plus ou moins indisposé. Eviter cette misere n'est d'ailleurs pas suf:6.sant , puisque en vie commune, comme en tout le reste, nous devons rechercher la perfection qui consiste dans le rapprochement des ames. 67

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