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LA VOCATION A LA PERFECTION EXIGE LA COMMUNAUTÉ DANS L'EFFORT L'Esprit-Saint lui-meme n'a pas dédaigné de souligner, a ce sujet, une vérité de bon sens : « Le frere aidé par son frere est comme une citadelle » (Prov. 18-19). Et l'Eglise ne permet pas d'hésitation sur ce point. Le canon 593, en effet, emploie pour désigner la fagon de parvenir au hut recherché dans la pratique des vreux et de la législation particuliere religieuse, le verhe « contendere » intraduisihle en frangais qui signifie ce tendre avec » ••• d'autres, évidemment, done dans la fusion des efforts, dans leur commu– nauté. Le canon 487 est encore plus explicite en définissant toute forme de vie religieuse : ce Stahilis in communi vivendi mo– dus ». Une forme de vie en commun stahle. Au reste, dans plus d'un Ordre religieux, on exige que le futur profes, avant de prononcer ses vreux, s'engage solennelle– ment, et par écrit, a observer la vie commune. Done, pas de vie religieuse, désormais admissible, pour l'Eglise, hors d'une vie de communauté. A cela on pourrait objecter qu'il ne semhle pas que la vie commune soit de l'essence de la vie religieuse puisque celle-ci, jadis, a été pratiquée par des solitaires et meme par certains dont la solitude affectait une forme curieuse qui en faisait des stylites. Cela ne parait pas contestable. Aussi bien pensons-nous que ce n'est pas la forme abstraite ou métaphysique de la vie religieuse, mais sa forme concrete, dans la conjoncture .pré– sente, qui exige d'une fagon vraiment indispensable, la vie de communauté. 56

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