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tuitement honorés, mais parce qu'il nous crée des ohligations, envers la religion et envers Dieu que nous devons savoir porter.. Le puhlic nous regarde avec insistance et, paríois, indiscré• tion. Jusqu'a un certain point c'est son droit. « On ne cache point la ville bíitie sur la montagne », dit Notre-Seigneur, et si l'on allume une lampe ce n'est pas pour la couvrir d'un boisseau. La religion est un sommet. Une vie que Dieu y éta– blit ne peut se plaindre d'attirer les regards. Elle doit songer seulement a dignement les soutenir. Elle le doit a la religion d'abord. Les hommes ont une ten-– dance a généraliser, et, de meme qu'on juge du vin d'un ton-– neau, dit saint Bonaventure, par la premiere gorgée qu'on en hoit, le public juge facilement d'une religion d'apres le pre~ mier religieux qu'il lui est arrivé de connaitre. Je n'ai pas besoin de développer les conséquences. Mais c'est avant tout envers Dieu que notre vocation nous crée des devoirs. J ésus pouvait dire que sa conduite honorait le Pere : « Ego•.• honorifico Patrem » (Joan., v111, 49) ; pou-– vons-nous en dire autant de la notre ? Et pourtant : « exem– plum dedi vohis !... ». Saint Paul, lui, priait en pensant a ses évangélisés : « Que le Seigneur vous rende dignes de votre vocation ! » (II Thes., 1, 11 ). CONCLUONS Avec l'Eglise. Sa recommandation de tous les jours, des la premiere pointe du jour, en tete de la premiere priere officielle– qui est l'heure de Matines, dans l'invitatoire : « Hodie si vocero ejus audieritis » (nouveau texte : « Utinam vocem ejus– audiatis »). Mais il ne tient qu'ii vous de l'entendre cet appel divin ! « Nolite ohdurare corda vestra ». De gríice ne faites. pas la sourde oreille et ne vous endurcissez pas le creur ! ÁMEN. 44

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