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Ces deux raisonnements tiennent si le mobile profond de tes efforts était soit l'intéret que tu trouvais a ton travail, soit la reconnaissance que tu en escomptais. lls sont absurdes si tu ne voulais que la volonté de Dieu, ta sanctification, car moins tu te trouves et moins tu rencontres les hommes, et plus pure– ment, plus surement tu trouves Dieu. Ce qui t'est, au contraire, un motif de persévérer ! CONCLUONS Seul le Saint-Esprit est a la hauteur de notre destin. Mais il ne peut rien en réaliser sans nous. Tout doit etre de Lui et tout de nous puisqu'il s'agit de la croissance d'une vie divine qui doit etre entierement notre. Tout refus de notre part fait done échec a !'Esprit-Saint, il vide la grace de son efficacité. Saint Paul se félicitait de n'avoir pas commis une telle sot– tise : « Gratia Dei sum id quod sum, et gratia Dei in me vacua non fuit » « ou kéne (de kénoo : je vide) égénethe » « n'a pas été vidée ».•. de son efficacité, bien sur ! (I Cor., xv, 10). Puisse-je en dire toujours autant ! AMEN. 23