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CLOTURE VINGT ET UNIEME MEDITATION La grace qui nous était offerte, il y a une huitaine, est maintenant derriere nous. Une fois de plus nous pouvons cons– tater combien on a raison de faire, d'avance, confiance au bon Dieu. Mieux que les hommes qui, si bons qu'ils soient, ne valent pas tellement cher, 11 sait, Lui, faire des dons excel– lents a qui les Lui demande (Math., vn, 11). Apres expérience l'action de graces devient naturelle. C'est ce avant » qu'elle est méritoire et constitue un hommage de con:fiance a Dieu. C'est avant de consacrer que Jésus a rendu gríices et c'est ce qui a valu a la Sainte Cene de s'appeler Eucharistie ! Quoi qu'il en soit, les graces apres le repas, restent permises et convenables et en 6.nissant de gouter la gríice de la retraite nous ne sau– rions nous dispenser de les formuler. La plupart des liturgies particulieres ne prévoient-elles pas, comme dernier mot, en quelque sorte, de cette cloture, le chant du Te Deum? C'est de tout notre creur que nous en forons, tout a l'heure, monter les strophes vers le Pere des cieux si munificent. Pour l'ins– tant, recueillons les dernieres minutes pour faire le point de la situation. · LA GRACE QU'ON VIENT DE VIVRE Le cadeau divin d'une retraite est, convenons-en, un cadeau austere. 11 nous promet, certes, des secours e:xceptionnels du Seigneur, mais c'est a condition de nous y appliquer avec une 223

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