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VINGTIEME MEDITATION Ett fait Ce que nous venons de méditer, c'est notre vocation, c'est ce que le bon Dieu nous demande d'etre, mais, en fait, que sommes-nous ? A cette question, nous ne pouvons donner une réponse pru– dente que si nous avons au moins quelque connaissance de nous-meme, nous permettant une certaine confrontation de notre réalité avec l'idéal que nous a proposé le Seigneur. OR IL EST BIEN DIFFICILE DE SE CONNAITRE La sagesse naturelle en convient avec les enseignements de la sagesse divine, Les philosophes paiens n'avaient-ils pas assi– gné comme p:remiere ambition a leurs disciples le « gnothi séauton >>? Gageons qu'ils n'y réussissaient pas mieux que nous ! Et La Fontaine ne nous caricature pasen déclarant que la nature nous a fait ce besaciers >J. Oh ! il est bien réel, ce sac a deux poches qui re~oit dans celle qui pend dans le dos tous nos torts qu'on nous fait padois remarquer, mais que nous reje• tons prestement derriere notre épaule pour n'y plus penser, tandis que s'accumulent, sous nos yeux, dans la poche de devant, tous les torts des autres qui nous agacent, nous révol– tent, nous énervent, du matin jusqu'au soir. Jésus, Lui, n'a 2ll

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