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riez-vous sonder ses dispositions ? » Ils ne seront pas obligés de s'imposer de ces longs préambules de ce captatio benevolen– tire » par flatíerie d'amour-propre ou exubérance sentimentale intéressée, afin, comme on dit communément, de dorer la pilule. Peut-on faire un meilleur cadeau, a quelqu'un, que de lui présenter la volonté de Dieu authentique ? Et n 'est-elle pas une richesse suffisante par elle-meme pour qu'une ame reli– gieuse n'éprouve que de la gratitude a l'accueillir ? Car faire ce qui nous plait, ou le faire parce que celui qui nous le commande nous plait, c'est perdre son temps en une déchéance totale de l'ordre sumaturel. CONCLUONS Notre malheur est de nous révéler incapables de nous aimer nous-memes, comme le bon Dieu voudrait que nous nous aimions, c'est-a-dire en fils de Dieu adoptés, qui ne devraient~ par conséquent ne s'aimer que divinement. Mais si nous nous aimions ainsi, nous ne voudrions emplir notre ce vouloir » que d'authentique volonté divine, authenticité que seule nous ga– rantit l'obéissance. Celle-ci deviendrait done la source de notre bonheur, non illusoire, des cette terre. Dans la cour de l'Hotel de ville de Besam;on, au-dessus du cintre du porche d'entrée, j'ai pu lire cette inscription : ce Obe– dientia felicitatis Mater ». On ne saurait mieux dire. Et cela peut devenir le souhait que nous nous adresserons a nous– memes : ce Que notre obéissance se hausse jusqu'a devenir notre bonheur sur terre, elle qui nous prépare si surement celui du paradis 1 » AMEN. 200

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