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DIX-HUITIEME MEDITATION L'attitut,c be la volottté batts r obéh;sattcc Notre physionomie spirituelle ne résulte pas seulement de notre fa~on de voir les choses, mais encore de notre fa~on de les vouloir, celle-ci étant d'ailleurs, fortement influencée par celle-la'. La question de l'attitude de notre volonté se pose done, elle aussi, quand il s'agit de perfection dans l'obéissance. IL FAUT DE LA FORCE DE VOLONTÉ POUR OBÉIR Plus d'un esprit superficie! pense le contraire. Et je me souviens d'une maman qui me disait, pour expliquer que sa fille n'avait pas persévéré dans un essai de vie religieuse : « Je le savais bien. Pour faire une religieuse, elle a trop de volon– té ». Heureusement que l'intéressée, qui n'était pas une sotte, entendit la réflexion et répliqua aussitot : « Je vous demande pardon, maman, si je n'ai pas persévéré c'est que je n'en ai pas eu assez ». Cette erreur rejoint d'ailleurs celle qui confond l'entétement avec la force de volonté. L'entétement est une faiblesse morale. II résulte du fait que la volonté est hutée contre une répu– gnance qu'elle est incapable de surmonter. Un peu comme il arrive a certaines personnes de ne pouvoir physiquement pas 195

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