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CONCLUONS . L'attitude de l'intelligence dans la décision d'obéir, pour que celle-ci soit parfaite, doit etre de voir le Seigneur sous la lumiere de la foi, en écartant tout autre objet, toute autre lumiere, et de faire s'incliner notre volonté devant Lui, daos l'attitude que prit Marie devant l'ange : « Fiat mihi ! » Objecterez-vous que l'intervention angélique vous manque ? Peut-etre pas tant que cela ! Un ange qu'est-il done? Sinon 1'« envoyé » qualifié du Seigneur ? Mais chaque notification de l'obéissance ne revet-elle pas une semblable qualité ? Ainsi quand la cloche du lever retentit, c'est l'ange du Seigneur qui signifie aux freres ou aux sreurs, de mettre un terme a leur repos et de sauter au has du lit ; quand elle retentit de nou– veau pour l'oraison ou pour l'office, c'est bien l'ange du Sei– gneur qui nous signifie d'aller au chreur ! Et ainsi de suite. L'envoyé du Seigneur est bien toujours authentiquement la a faire son office (1). Dieu veuille que notre esprit de foi .ne soit pas davantage absent afin que nous sachions répondre comme notre Mere : ce Oui ! Tout de suite ! Qu'il me soit fait selon votre parole ». AMEN. ( 1) Abraham : Tres vidit et unum adoravit. lis sont multiples les messagers authentiques du vouloir divin et parfois fort différents les uns des autres, mais on ne s'incline, on n'adore, on ne se donne, dans l'accom• plissement de leur message, qu'a l'« Unique ». 194

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