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la SEIZIEME MEDITATION t• obéissattcc assurc s~u le le plcitt cmploi volottté sauvc5arbc et b\? la bottttc Et nous arrivons, maintenant a notre troisieme grande ohli– gation religieuse : l'obéissance. A dessein, nous disons « troisieme » et non « derniere », que l'on pourrait entendre dans le sens de la « moins impor• tante ». Ce qui serait une erreur énorme. En réalité, c'est l'obéissance qui, au point de vue formellement religieux, obtient la priorité en religion. Je dis : au point de vue formellement religieux. Car la :Gdélité a notre vocation se développe suivant trois mouvements essentiels de notre ame. Elle est d'abord une heureuse élection qui, nous faisant écarter toutes les valeurs illusoires, oriente nos efforts vers la richesse absolue, la charité. En cela la pauvreté passe la premiere. Elle est ensuite une sélection, une puri:Gcation de nos sen– timents, une tendance a la perfection et, en cela, la chasteté poussée jusqu'a l'esprit de sacri:Gce, joue le principal role. Mais formellement, elle est une religion comme nous l'avons exposé déja. C'est ce qui nous vaut d'etre appelés religieux par antonomase. Or, il n'y a de religion que dans la mesure ou il y a dépendance acceptée de la volonté humaine vis-a-vis de la volonté divine et c'est surtout l'obéissance qui réalise 175

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