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CONCLUSION C'est done sur notre creur que doit porter le controle. Si, a la seule menace de te voir enlever un objet, une fonction, une relation, une résidence, etc... tu éprouves comme un froid au creur, c'est que cette chose y tenait une place qui n'avait pas encore été cédée a l'amour de Dieu. Car, l'amour de Dieu, rien ni personne ne peut te le prendre (Luc, x, 42). ce Maria optimam partero elegit qure non auferetur ah ea » Tu es le seul a pouvoir l'aliéner. Mais comment y consentirais-tu quand tu sais ce qu'il est ! A ce propos, me revient en mémoire un trait de la vie de saintc Bernadette, trait qui m'a été rapporté par la Supérieur générale, elle-meme, des Sreurs de la Charité de Nevers, alors qu'elle me :faisait visiter l'infirmerie ou est morte la petite confidente de l'Immaculée. A ses derniers ins– tants, cette pauvre enfant s'est sentie, tout a coup, trop riche. Elle a demandé qu'on distribuat les menus objets qui étaient a son usage : petites images, médailles... que sais-je ? Et lors– que la distribution fu.t terminée, qu'on luí annom;a qu'elle n'avait absolument plus rien, son visage s'éclaira d'un heau sourire et, regardant le cmcifix qu'on lui avait mis dans les mains pour mourir, elle déclara : ce Oh ! ma Mere, mainte– nant Celui-la me suffit ! » ce Petite Sainte, obtenez-nous que, des maintenant et tou– jours, Celui-la nous suffise ! » AMEN. 136