BCCCAP00000000000000000001198

Et cela demande de passerpar des deuils a soi-meme. Vivre en obéissance, c'est refuser la domination sur l'autre et de l'autre. Vivre en pauvreté, c'est accepter de se recevoir de l'autre. c. La relation au monde. (Dans quel monde je suis?) Entre le fatalisme et le reve scientiste de domination du monde Entre le [aire et l 'etre Nous vivons une ere de la rentabilité et de l'efficacité avec son incontournable économique. Seul le travail qui se voit, qui enrichit, est reconnu. Ces logiques fonctionnent aussi a l'intérieur de notre Eglise. Les questions posées sont: quel est votre travail, quelles sont vos oeuvres?. 11 y a certainement une valorisation extreme du travail productif. Le débat autour de la valeur du travail aujourd'hui est significatif. Est– il le seul élément qui fait advenir en humanité?. Mais l'Etre n'existe pas de maniere abstraite...Il se manifeste par des réalisations... Nous sommes "co-créateur ... ". 11 s' agit d' aménager le monde, sans pourtant se laisser enfermer dans ce seul aménagement du monde, meme le meilleur possible. La Vie Religieuse est certainement au coeur du débat. Elle est appelée a une nécessaire efficacité dans l' aménagement du monde pour que les pauvres puissent y prendre toute leur place. Mais; a quoi cela servirait– il de libérer les pauvres si ceux-ci, a leur tour, devenaient des exploiteurs ? Vivre en chasteté, c'est passer de l'efficacité, la rentabilité a la fécondité ... Vivre en pauvreté, c'est inscrire un etre significatif avec les pauvres sachant qu' a ce niveau la, une efficacité sociale est incontournable. Vivre en obéissance, c'est refuser le fatalisme et oser croire qu'il y a toujours une possibilité d'agir, meme si provisoirement notre mission est moins politique et plus prophétique (au sens de JB Metz). 48 d. Le rapport avec Dieu (pourquoi je vis?) Entre immanence et transcendance. Dieu au coeur de la vie ou Dieu le tout autre. Nous vivons un monde de sécularisation avortée avec un Dieu éclaté.

RkJQdWJsaXNoZXIy NDA3MTIz