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culture, leurs coutumes, leur lieu de priere. Et nous vivons un peu au rythme de leurs fetes. Les hommes travaillent surtout dans le batiment, et la culture des fleurs. Mais ils subissent en premier les conséquences du chómage et du sous emploi. Les enfants sont scolarisés. Les jeunes demeurent tres souvent inoccupés et flanes dans la cité. Pour eux le gros probleme est le sous emploi et la tentation de la drogue .. Rencontre des familles La rencontre des familles se fait au quotidien au coUrs des va et vient dans la cité, dans l'escalier et l 'ascenseur ou lorsque les mamans rentrent avec leurs sacs a ptovisions. Le retour de1'écóle et souvent l'occasion de cohues monstres a l'entrée de l 'ascenseur. Les enfants viennent volontiers chez nous pour faire gonfler leurs ballons ou leurs vélos. Les adultes viennent également nous voir lorsqu'ils ont des papiers administratifs a remplir ou des photocopies a faire. • Vivre la fraternité capucine. Nous vivons la réalité de notre vie religieuse capucine dans_ un contexte différent des grosses fraternités: celle-ci sont souvent implantées dans devastes couvents bien structurés, autonomes, retirés du monde,.ce qui donne un sentiment de puissance et de richesse, sans comparaisons avec l'habitat des populations qui l'entourent. Pour nous, saris préj uger de la vérité de vie et de l'authenticité religieuse de telles fraternités, il ·noUs a paru important de quitter ce gerire d'implantatiotí pour en adopter une forme plus proche de la réalité vécue par les populations pauvres, plus eil relation avec leur genre de vie, disons leur standing, sans toute fois les copier. Ce genre de fraternité sur le plan structure est plus légere, l 'habitat est en location, comme poui les populations environnantes. Ce genre de présence nous permet de vivre plus en symbiose avec la population, en contacte plus proche, plus vrai. C'est pour cela que nousl'avons dériommée 103
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