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49 étroHemrent ,en rappor,t avec la loi nafore11e-consona legi naturaU-.et pour cela nou1s les appel,0111s précepte1s, de lot natureille. "late sumpta" 1 • Il faut noter ·spécialement sur le troisième commandement c'est-à-dire l'ob– servance du Sab~t, qu'il ·es,t ·douteux s'il ,est, oui 011 non, stri.ctement né– c,essait1e à la fin l'adoration positive de Dieu dans un temps déterminé 2 • Pour mieux nous faire comprendre sa pens 1 ée sur les préceptes de loi natur,elle "late sumpta", Duns Scot nous donne un ,ex,emple: Sup– posons comme principe universel, nécessaire, ceci.: "Il faut·vivre en paix avec son prochain". D:e ce préClepte ne ·s'en suit pas nécessairement fa nécessité absolue de la pvoprïété privée, car la paix pourrait subsister sans dle dans un communisme absolu. Cependant étant donné la con– dition actuelle de l'humanité, la propriété privée est intimement Héie à la conservation de la paix et la tranquillité dans la communauté. Il ,en e 1~ ainsi des lois positives, l'esquelles, fondées sur un principe univers,eI, néi::,ess,aire, néanmoins n'.en découlent p:as nécessafoement, mais sont unte déclaration ou application pour une circonstance déter,minée. C'est ains,j qu'il faut considérer Je,s préceptes de la seconde table du Décalogue; quoique en liaison très intime avec ,l,es principe1s ,abso:lus die la lof natu– relle stricte, ils ne s'imposent pas si néces'S,airement que. Dieu n'aurait pu fai:re que l'homme obtînt ,sa fin sans eux 3, Et de fait, Dieu en a· dispensé qwe.Mques fois, pa.r exemple dans le cas du Prophète Osée, au– quel Dfou 01rdonne de pendrie comme épouse une femme d'adultère. Ici, Dieu a fait une ,exception évidente dans un précept1e pos:itif, qu'i1 n'aurait 1Pas fait pour 1~ premier ou deuxième commandement. Cela prouve qu:e Dieu-de potentia absolnta-aurait pu ,exempter les hommes de l'observance des lois, positives, puiSiqu'il a pu le faire une fois. Peut-on :admettre, ou rejeter cette: doctrine, mais, vouloir voir dans ce necess.aria, nec conclusiones ·simplicit-er neoessari,a,e. Non enim in his quae praed– piuntur ibi est bonitas necessaria ad honitatem ultimi finis, convertens ad finêm ultimum; nec in his, quae prohihentur est malitia necessario avertens a fine ultimo, quia si bonum istud non esset praecep,tum posset finis ultimus amari et attingi; et si illud malum non esset prohibitum,, staret cum eo acquisitio finis ultimi. Ox, III, d. 37, n. 5. . . 1 Oxon, III, d. 37, n. 8. 2 Sed an sit de lege naturae stricte hoc praeoeptum de Sabbato, qmtntum ad cultum pro a:liquo 1:empore determinato ,exhil:Aeindum Deo, dubium est. Ox. III, d. ~~~ ' 3 Ox. ibid., id., n. 12; Ox. III. d. 28, n. 4: Sicut negatio condusionis non ne– oessal'Ïo sequentis e principio neœssario rotest stare cum assertione princip,ii... ita non sequitur ,ex natura r,ei d1eistruçtio dilectionis Dei ex destructione dilectionis pro– ximi.

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