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41 ou de B, ,et ainside suite de toute autre ,essence 1 • Cet act,e donc de la vo– lonté divine donne lieu à l'apparition des, choses qui recevr1ont s,oit une entité vo1ûue-"ens volitum"-avan;t !leur actualisation-, soit l'être exis– tentiel, dans le temps. Ces êtres en tant que voulus su,ivent immédiate– ment cet acte opératif de la volonté divine, donc ils sont éternels, 2 ; les êtres existentiels~" productio esse existentiae"-apparaitrorut dans le temps voulu pan:- Dieu. Les uns et 1,e,s autres seront l'objet d'un libre choix du v,ouloir divin qui uniquement est néœssité envers sa propre essenoe s. La raison de la réalité de toutes ces ess,ences se trouve dans la volonté divine, et la preuve nous la trouvons dans la contingence du monde. La contingence des choses mondaines est aussi évidente que les pre– miers a;i1rincipes de 1,a métaphysique. Par l'expérience de chaque mo– ment nous la constatons 4, Donc si la contingence ,existe dans Ie monde, Dieu, la caus,e1 première, a du agit d'une manière contingente dans la production de ces effets, autrement la contingence ne s 1 erait pas possible. La pr,euve ,en est celle,.ci: Une cause nécess1afoement mue, si à son tour elle meut ,une autre, elle le fait aussi néces,s,airement; si donc Dieu a mu néc 1 essairement la première cause créée, toute nouveUe production, tout phénomène mo,ndial sera nécess:aire; ceci est évidemment faux; donc b~1eu meut, produit contingemme~t s. Supossé donic le fait de la contin~ g•ence, oomment l'expliquer? Appliquons encore ,ici la doctrine, de Duns 1 Intellectus divinus aut offert simplicia quorum unio est contingens in re, aut si offert complexionem offert eam sicut neutram, et voli;r_tas eligens unam partem, sole. conjunctionem istorum pro aliquo nunc in re, facit illud determinate esse verum, hoc. erit pro A. Hoc autem existente <leterminate vero, essentia est ratio intellectui divino intè!Iig,enti istud verum... Sicut essentia divina ·est ratio cognosoendi simplicia,. ita: et complexa talia... O.i·, I, d. 49, n. z3, 2 Voluntas divina producit in esse, volito et in aeternitate, sicut intellectus pro– dtt,cit in esse cognito vel intellecto... Voluntas ,divcina potest comparare seipsam ad obj,ectum in esse volito ab aeterno; it. Voluntas d:ivi11a in aeternitate est ratio vo– lendi alterum oppositorum. ();r. I, d. 45, 11. 3, 4. s Libertas Dei 11011 est ad i11trinseca q11ae quasi praecedunt actum ej us; sed l)ibertas ,ejus est ad om11ia factibilia, et ideo est necesse ponere primam <letermi11atio- 11em inJ volunfate respectu factibilium. 0 .x-on. I, d. 38, n. 4. 4 Duns Scot répète J.es paroles qu'Avicmne adresse à ceux qui nient le principe de contradiction: Negantes talia manifesta indigent poena vel sensu... Isti qni negant aliquod ens contingenls exponendi sunt tormentis quousque concedant quod possibite est eos non torqueri. 0%'. I, d. 39, n. 13. 5 Causa movens in quantum mota, si neaessario movetur a prima, necessario movet ,p,roximam si\:>i vel producit suum effectum; tota ergo ordinatio causarum usque ad ultimum effectum necessario proderieit si habitudo :pTimae causae ad! sibi proximam sit necessaria. 0%'. I; d. 39, n. 12; Ox, I, d. 2. q. 2, n. 29; De primo J,;rrinc. c. 4.

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