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relations avec la propt1e essience, la volonté divine 1est déjà inclinée d'a– vance à l'aimer. On ne pourrait pas admettre quelque influence plus intime de l'inteUect sur la volonté, car cela équivaudrait à considérer la volonté divill!e: comme quelque chose qu'il faut dresser ,et qui a besoin d'un tuteur pour sa règle de conduite; unie pareille supposition est ab– surde ,en Di,eu. 1 • Tous les actes posés par la volonté divine sont ess,entiellement bons et parfaits, ie,t ih n'ont d'autr,e raison de leur bonté que parce qu'ils vien– nent de Dieu, qu'ils, ont comme source et principe Dieu, biien premier et infini. Tous ,ses adtes de vollition et d'amour envers les êtres créés sont droits parce ,que, dans tous ces actes, le premier objet aimé'est la divine essence; autrement il pourrait y avoir quelque imperfection dans l,e vou– foir de Dieu. Pareillement, tout ce que Dieu veut, par le fait même que Di,eu le veut, est bon, participe de la bonté suprême; 1a raison en est qtlle Dieu peut uniquement vouloir ce quit_ est possible, et tout possible, parce qu'être positif, a ·en soi quelque reflet de la divine bonté, de sa réalité infin~e. Le mal qui, dans sa dern.i:ère raison métaphysique., se confond avec J,e néant, ne pour:rait être objet de la volonté divine 2 • Dans les page,s suivantes, nous verrons les détails et [es applications de ces rtefations de l'intellect et de la volonté. RAPPORTS DE LA VOLONTÉ DIVINE AVEC LE BIEN Dieu s'aime lui-même. Le bien est l'unique objet possible d'un acte positif de la volonté, a-t-il été dit quand il ,s'agissait de la vol'onté hu– maine. Cette foi est néces,saire en Dieu. Son essence, être suprême, bien infini, est digne d'un amour aussi infini. La volonté humaine, la volonté angélique, parce ,qtlle limitées ,et d'une rectitude trés contingente ont pu se séparer de cet amour; par contl'e la volonté divine, parfaite comme sa propre essence, doit l'aimer toujours et nécessairement 3, Nous avons vu 1 Ita quod notitia determinata rectitudinis non est necessario prior volitione, qt1p.si volitio illam requirat ut recte eliciatur, sed tantum praeexigit ostensionem ob– jecti... Lioet sit aliqua prioritas intdlectionis ad volitionem, non tamen est sic prior ut requi,rat rationem rectam esse prior,em ·praxi; quia talis prioritas est- regulae ad regulatum, qu.alis ess,e non potest quando voluntas est omnimoda regula sui in agendo. O:r. Pral. q. 4 n. 36. 2 Cfr. MINGES, op. cit. t. I, p. go. 3 O:r. I, d. 10 n. 2.