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[65] FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES 173 IV Conclusion générale Nous voici parvenus au terme de nos investigations. Inves– tigations partielles, fragmentaires, désespérément incomplètes, certes. Mais investigations fructueuses, puisqu'elles nous ont tout de même permis de retrouver la trace d'environ cent cin– quante religieux des diverses branches de la famille franciscaine. Chiffre peut-être médiocre, considéré à l'échelle de trois siècles. Chiffre provisoire. D'autant plus provisoire que les religieux rencontrés ne sont probablement pas tous réellement Basques ou « Bascophones » : il suffit pour s'en convaincre de parcourir le répertoire des Cordeliers et des Récollets, ou celui des Capucins du XVIII•, dont les patronymes nous ont été conservés dans un certain nombre de cas. Aux spécialistes de l'histoire basque d'opérer le tri qui s'impose dans ce domaine. Chiffre intéressant cependant, et en tout état de cause, si l'on songe à la faiblesse relative de l'implantation des couvents sur le territoire de nos trois provinces basques. Les points de comparaison précis nous manquent pour apprécier exactement l'importance relative de l'apport basque au « recrutement » franciscain des derniers siècles. En prenant appui sur le présent travail, on peut toutefois tenir pour assuré que cet apport est bien loin d'avoir été nul. Des travaux ulté– rieurs, encore à l'état de projet, sur le « recrutement » francis– cain dans le Béarn, la Bigorre, le Limousin, le Cantal, le Borde– lais et le Toulousain, au XVIII 0 siècle, fourniront sans doute, nous l'espérons du moins, ces bases de comparaison. Un ultime coup d'œil sur l'ensemble des Frères Mineurs insérés dans notre répertoire, peut fournir la matière de quel– ques observations suggestives, quoique d'inégal intérêt. 1) Sur la proportion respective des clercs (prêtres et pos– tulants au sacerdoce) et des frères laïcs. Pour les Cordeliers et les Récollets, l'élément laïc est très

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