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[59] FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES 167 « coadjuteur » pour les Français (1904-1905) ; à Ismaïlia, Supé– rieur et Curé ( 1906-1907) ; à Alexandrie pour la seconde fois (Sainte-Catherine), Discret, « coadjuteur » pour les Français, confesseur ( 1907). De 1908 à 1911, il exerce les importantes fonctions de Vicai– re Custodial de Terre Sainte, et, à ce titre, réside au grand couvent Saint-Sauveur de Jérusalem ; il est également chape– lain de la Septième Station de la « Via Dolorosa » (Chemin de la Croix), et confesseur. Une lacune de notre documentation nous le fait ensuite perdre de vue durant une douzaine d'années. De 1923 à 1931, on le retrouve en Egypte, à Alexandrie, où il exerce le ministère de « coadjuteur » dans les résidences de Bakos et de Moharren Bey. En 1931, il est en Syrie, et réside au couvent de Damas (Salhié). De retour en Palestine, il meurt bientôt, âgé de soixante– dix neuf ans, à Ramleh, le 3 septembre 1933. Annuaires (Famiglie ... ) des religieux de la Custodie de Terre Sainte; fichiers manuscrits (Biografias) du P. Agustin Arce, OFM, historien (Jérusalem, couvent Saint-Sauveur); Ne– crologium Almae Custodiae Terrae Sanctae ..., édition du P. Euti– mio Castellani, OFM, Jérusalem 1923, au 3 septembre (annota– tions manuscrites portées sur l'exemplaire utilisé au réfectoire du couvent Saint-Sauveur). * 3) Fabien Urrutibéhéty (Frère Chrysostome), prêtre. Né à Ithorots, en Soule, le 3 octobre 1853, il fait ses études au Collège de Saint-Palais. Après le baccalauréat, il suit durant trois ans les cours du Grand Séminaire de Bayonne, et reçoit la tonsure le 30 mai 1874. Il enseigne quelque temps, semble-t-il, au « Collège ecclésiastique de Saint-Palais », puis se présente chez les Franciscains. Dans sa séance du 30 septembre 1874, le Définitoire Provin– cial admet « à l'unanimité » le jeune Abbé Urrutibéhéty, qui reçoit l'habit à Branday le 20 octobre suivant, et fait profession le 24 octobre 1875. F. Chrysostome termine ensuite ses études de théologie à Bourges. En août 1877, il est nommé professeur au Collège Séra– phique de Bordeaux ; et c'est dans cette ville qu'il est ordonné prêtre quelque mois plus tard (22 décembre 1877). Bientôt pla– cé à la tête du Collège, il affronte avec énergie et efficacité la période difficile des expulsions de 1880 ; « son savoir faire et son obstination » triomphent finalement des « tracasseries »

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