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158 FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES [501 * N° 71. - Théodore de Sauguis (Cambon), frère laïc (?). D'après Nécrol. Toul., 25 novembre, un frère laïc de ce nom aurait été expulsé du couvent d'Orthez en 1791, puis de Béthar– ram, avant d'être écroué, à Pau d'abord, à Bordeaux ensuite, en attendant la déportation ; très éprouvé par sa détention, il serait décédé à !'Hôpital Saint-André de Bordeaux, le 25 novem– bre 1794. Aucun religieux de ce nom ne résidait à Orthez en mars 1790, époque à laquelle fut établie la liste des religieux de la Province de Guyenne (AN, DXIX 11; Delorme, G6, 5); on y trouve seu– lement un F. Théodore de Cahors. Par ailleurs, il semble bien qu'il y ait eu au moins deux, et peut-être trois Cambon, dont un prêtre du Lot, morts à la même époque et dans les mêmes circonstances. D'où des confusions, et l'attribution au religieux Capucin basque de données biographiques s'appliquant en réali– té au prêtre quercynois, ou vice-versa. L'Abbé Lelièvre (Une nouvelle page au martyrologe de 1793 d'après un manuscrit inédit..., Bordeaux 1886, p. 181), suivi par d'autres érudits (Delorme, Fonds Delorme-Gaillard, dossier Capucins), s'est manifestement embrouillé dans ce problème, effectivement assez délicat. Un début de mise au point a été cependant tenté par le P. Edouard d'Alençon, OFM Cap., Essai de martyrologe de !'Ordre des Frères Mineurs... pendant la Révo– lution Française ..., Paris 1892, p. 36 24 • * N° 72. - Sébastien d'Isturits (Etienne Soccobre), prêtre. Entré dans !'Ordre en 1773. En 1790, il a quarante-trois ans, dont dix-sept de vie religieuse, et réside au couvent de Pau (AN, DXIXll ; Delorme, G 6 , 5; Nécrol. Aq., p. 79, n° 2296; Irénée, Hist. Aq., p. 360). Expulsé en 1791, il est condamné à la dépor– tation au moment de la Terreur, mais on le trouve, dès le Concordat, faisant « l'œuvre de Dieu dans son diocèse natal ». Il meurt le 6 mai 1819 ( Nécrol. Toul., 6 mai). ~, N° 73. ~ Grégoire de Sauguis, prêtre. En 1790, âgé de vingt-quatre ans, dont six de vie religif'•1se, il n'est pas encore prêtre, et fait ses études au couvent de Pau (AN, DXIX 11; Delorme, G 6 , 5). Expulsé l'année suivante, il se réfugie à Bétharram avec ses confrères, avant d'être écroué au 24. Un « Cambon », qui n'est pas autrement désigné, figure sur la liste des « Prêtres et religieux déportés en vertu de la loi du 26 août 1792 détenus à Bordeaux, à Blaye, à Rochefort, et sur les vaisseaux de la rade du Port-des-Barques ». Cf. Chanoine Eugène Sol, La prison. L'exil. Les pontons (histoire des prêtres du diocèse de Cahors pendant la Révolu– tion), Paris 1933, p. 489.

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