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146 FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES des contrebandiers pyrénéens (les « bandouliers ») les armes pandant la Ligue, avait faict grandement luy comme Chef des Bandouliers ». [38] « portant parler de On ne peut donc s'étonner des réticences des Supérieurs à le recevoir dans l'Ordre : il fallut l'intervention pressante, sinon comminatoire, du Maréchal de Joyeuse en personne, Gouver– neur de Languedoc, pour que ceux-ci, bon gré mal gré, consen– tent à lui donner l'habit capucin. Ils n'eurent d'ailleurs pas à s'en repentir. Devenu fils de saint François, l'ancien contrebandier « vecut en grande austerité et devotion, mortifiant courageusement son violant naturel, tant par frequents actes de vertu, que par une grande assiduité à l'oraison, où il a été souvent travaillé des demons par frequentes et horribles apparitions, accompa– gnées pour l'ordinaire de coups et meurtrisseures... » Très industrieux, il introduisit dans sa Province, au couvent de Carcassonne, la fabrication du drap destiné aux habits reli– gieux (le « lanifice »). « Il prédit le jour de son trepas un moys au paravant, et finit sa vie fort sainctement », à Toulouse, le 6 octobre 1615. Memorabilia, f 0 142; notice publiée sous une forme moderni– sée et parfois abrégée, par Apollinaire, t. 2, p. 248-249. Voir ausi : Nécrol. Aq., p. 19, n° 44, et Nécrol. Toul., 6 octobre 21 • * N° 6. - Bertrand de Bayonne, prêtre. Prédicateur, « et qui avait leu un long temps en Philosophie et en Theologie ». Le 13 septembre 1613, il remplace le P. Thomas de Bayonne à Béziers, comme lecteur de philosophie ; le Cha– pitre Provincial de Toulouse, 5 septembre 1614, puis celui de Bordeaux, 28 août 1615, le confirment dans cette charge (Memo– rabilia, f 0 35). Malade, il est envoyé à Bayonne, où il meurt le 26 décembre 1617. Memorabilia, fo 142 v; Nécrol. Aq., p. 20, n° 50; Nécrol. Toul., 26 décembre ; Apollinaire, t. 2, p. 250-251. * N° 7. - Fabien de Bayonne, frère laïc. + Toulouse, 23 ( ou 24) juillet 1622. Memorabilia, fo 144 r; Nécrol. Aq., p. 20, n° 68; Nécrol. Toul., 24 juillet; Apollinaire, t. 2, p. 259. 21. En dépit de l'incertitude qui règne quant à l'origine géogra– phique exacte de ce religieux, l'originalité de sa personnalité et de son passé nous a paru justifier l'insertion d'une notice.