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[29] FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES 137 Notre Récollet ne paraît pas avoir été davantage inquiété. En 1792, il perçoit normalement sa pension (Delorme, Fonds Delorme-Gaillard, dossier Récollets). Quelques renseignements dans : Bx AM, Fonds A. Vivie, Mss 393 et 395, Dictionnaire..., IV, f 0 420, 421, et VI, f 0 621. 9) Augustin Urispourou, ou Arispourou, ou Ourispourou, prêtre. Religieux du couvent de Bourg (Gironde), il est approuvé, le 18 septembre 1715, pour confesser et prêcher dans le diocèse de Bordeaux ; approbation renouvelée le 26 février 1716 (ADG, G. 549, f 0 65 v, 69 r). On le retrouve ensuite à Bordeaux : de mars 1738 à février ou mars 1742, il figure sur la liste des religieux de ce couvent approuvés pour le ministère de la confession et de la prédica– tion dans ce diocèse (ADG, G. 551, f 0 13 r, 20 r, 28 v, 32 v). § Quelques remarques. En raison de la longue période qu'il recouvre (1696-1777), le registre des admissions du couvent de Périgueux s'avère précieux pour une étude de géographie historique franciscaine. Certes, la valeur de ce document serait encore plus grande si nous étions assurés d'y trouver les noms de tous les jeunes hommes originaires du Pays Basque admis durant cette période dans la Province des Récollets de Guyenne. Or, tel n'est mal– heureusement pas le cas. Durant les années 1710-1718 et 1723- 1726 environ, le Noviciat de Périgueux fut transféré ailleurs, et la trace des réceptions dans !'Ordre pour cette période n'est pas parvenue jusqu'à nous. Il faut ajouter, en outre, que Péri– gueux ne fut pas le seul couvent de Noviciat de la Province : le couvent de Bordeaux recevait, lui aussi, des novices ; et en 1757, nous l'avons vu, il y avait un Père Maître des novices à Saint-Jean-de-Luz. Ces réserves faites, la présence de quatorze novices bas– ques au couvent de Périgueux en l'espace de quarante ans (1702-1744) constitue une donnée dont l'intérêt ne saurait être minimisé. Comme on pouvait s'y attendre, l'apport de Saint– Jean-de-Luz et Ciboure au recrutement basque des Récollets apparaît appréciable : dix novices sur quatorze sont originaires de la double agglomération (sept pour Saint-Jean, trois pour Ciboure). Si l'on ajoute aux novices de Périgueux les religieux dont le lieu d'origine nous est connu, on aboutit à un total de seize Basques, dont les trois quarts (douze) viennent de la double agglomération (la moitié de Saint-Jean, le quart de

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