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134 FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES [26] 6) Mathias Etcheverry, ou d'Etcheverri, prêtre. En 1779-1780, il réside au couvent de Bourg (Gironde); en 1785-1787, il est à Bordeaux; il prêche et confesse dans le diocèse de Bordeaux (ADG, G. 552, fo 72 v, 78 v, 108 r, 118 r). Au début de la Révolution, il est Gardien du Couvent de Mont– morillon (Vienne), et figure comme tel sur l'Etat du personnel envoyé à Paris le 14 mai 1790 (Delorme, Rée. lm. Conc., p. 707). 7) Jean Gastelouzard, ou Gastelouga, Gastelutcar (Frère Thomas), frère laïc. Né le 8 décembre 1746, à Saint-Jean-de-Luz, et baptisé le même jour par le vicaire Jean Gastelutcar. Fils de Jean,« mari– nier officier » ou« capitaine de navire », et de Marie Milhoura. Parrain : Halcouet d'Urrugne, beau-frère du père, représenté au baptême par Jean Sorrondo; marraine, Marie d'Etcheverry, cousine de la mère. Profession le 11 janvier 1767. Au moment où la Révolution éclate, F. Thomas réside au couvent de Bordeaux, où il est chargé de l'apothicairerie. Il refuse de s'expliquer devant les officiers municipaux, qui l'inter– rogent sur ses intentions lors de leur visite du 27 avril 1790 (ADG, Q. 1534, dossier Récollets, et 2 V. 8 ; Delorme, Rée. lm. Conc., p. 705; Bx AM, Fonds A. Vivie, Mss 393 et 395, Diction– naire..., IV, fo 178, et VI, fo 621 ). Le 21 janvier 1791, il notifie à la Municipalité sa décision de retourner à la vie privée, et fait élection de domicile en ville (Bx AM, D. 89, fo 48 v-49 r.). En réalité, il réussit à demeu– rer dans son ancien couvent longtemps après la fermeture de ce dernier et la dispersion de la communauté (avril 1791) : divers documents prouvent en effet sa présence sur les lieux, comme « gardien » de l'immeuble, jusqu'en août 1793 (ADG, Q. 1043, dossier Récollets de Bordeaux; et infra). Bien qu'adjugé à un particulier dès le 4 mai 1791 (ADG, Q. 893, dossier Récollets), le mobilier de l'apothicairerie conven– tuelle semble être toujours resté aux mains du F. Thomas. Lorsque l'ancien couvent est vendu, le 4 août 1793, l'ex-Récol– let déménage tout son matériel ; il ouvre alors une pharmacie sur la Place Nationale, ci-devant Dauphine, l'actuelle Place Gambetta. De son officine, il put sans doute voir la tête de son ancien Ministre Provincial, Jean Cazeaux (P. Chrysogone), tom– ber sous le couperet de la guillotine, en juillet 1794. Quelques années plus tard, vers 1798, F. Thomas est installé place Fondaudège (aujourd'hui place Charles-Gruet). Par la

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