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[23] FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES 131 1736, comme clerc, avec le précédent ; profession le 5 octobre 1737 (ADD, 49 H. 1, Vêtures, f 0 46 v - 47 r, et Professions, f 0 XXXVI r). 8) Jean Salaberry ou Sallaberry (Frère Angélique), prêtre. Originaire également de Saint-Jean-de-Luz. Né le 25 ou le 26 octobre 1717, de Pierre Salaberry, et de Marie Diharée, ou D'Iharée, Diharie. Vêture le 21 septembre 1737, profession le l•r octobre 1738 (ADD, 49 H. 1, Vêtures, fO 49 v, et Professions, f 0 XXXIX v). Durant une quarantaine d'années, pratiquement sans inter– ruption, il réside au couvent de Bordeaux (1750-1791 environ). Chaque année, ou à peu près, durant cette période de sa vie, !'Archevêché renouvelle ses pouvoirs pour confesser et prêcher dans le diocèse (ADG, G. 551, fin du registre, f° 5 v, 7 r, 9 v, 13 V, 14 v; G. 522,, fO 6 r, 8 r, 10 V, 12 r, 14 r, 17 r, 19 V, 21 V, 24 r, 26 r, 29 r, 31 r, 33 v, 36 v, 40 r, 43 r, 45 v, 48 v, 55 v, 60 v, 66 r, 72 r, 83 v, 90 r, 96 r, 102 r, 108 r, 113 r, 118 r). Seul un bref séjour au couvent de Libourne (Gironde) sem– ble l'avoir éloigné quelque temps de Bordeaux (1779-1780 ; ADG, G. 552, f 0 78 v). Entre-temps, le 17 juillet 1757, le Chapitre Provincial de Bordeaux lui confie la délicate fonction de maître des novices et des « jeunes » de ce couvent (Delorme, Rée. lm. Cane., p. 692 suiv.). A deux reprises, il délivre un certificat de catholicité à des artisans bordelais agréés par la Municipalité : d'abord à un maître hôtelier, reçu le 16 juillet 1760 ; ensuite à un maître cordonnier, reçu le 23 février 1762 (Bx AM, B.B. 126, fO 9 v, 183 v). Au début de la Révolution, il figure sur les diverses listes de religieux du couvent de Bordeaux dressées, soit par le Minis– tre Provincial, soit par la Municipalité, soit par le Gardien : 27 avril, 14 mai et 22 novembre 1790 (ADG, Q. 1534, dossier Récollets, et 2 V. 8; Delorme, Rée. lm. Cane., p. 705). Le 27 avril, interrogé sur ses intentions par les officiers municipaux, il affirme vouloir rester dans son couvent (ibidem. Q. 1534 ). Toutefois, en raison sans doute de l'évolution des événements, le 24 janvier 1791 il déclare à la Municipalité son intention de se retirer, pour mener la vie privée, et fait élection de domici– le en ville; cinq de ses confrères, dont un compatriote, le P. Guilsou, l'accompagnent (Bx AM, D. 89, f 0 58). Par la suite, il exerce les fonctions d'auxiliaire paroissial à Saint-Seurin de Bordeaux, et prêtre comme tel, le 16 septem-

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