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126 FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES [18] fO 15 v, 18 v, 21 v, 23 v, 27 r et 28 r; H. Cordeliers, liasse 272, n° SS, p. 4, 9). Le 11 octobre 1768, le Chapitre Provincial de Toulouse le nomme Gardien du couvent d'Agen (FF, t. 5, 1922, p. 147). A ce titre, dès l'année suivante il signe l'Etat de la communauté envoyé à la Commission des Réguliers (AN, 4 AP. 32, p. 222). Il est encore Gardien d'Agen en septembre 1772 (AN, 4 AP 35, p. 37) 13. 4) Antoine Colin ou Collin. Originaire de Bayonne. Fils de Jean Colin, tailleur, et de Marie Marincam (ou Marinam ?). Vêture, comme clerc, le 10 septembre 1753, à l'âge de vingt-trois ans environ; profession le 11 septembre 1754 (ADHG, 119 H., 5, 3• Cahier, fO 10 r, 13). 5) Modeste Bidabe, frère laïc. Originaire d'Ordiarp, en Soule 14 • Fils de Simon Bidabe, et de Marie Deyrigaray. Vêture, vers dix-sept ans, le 23 novembre 1763; profession le 24 novembre 1764 (ADHG, 119 H., 5, S• Cahier, f° 14 r, 17 v). 6) Pierre Satsoury, ou Çatçoury (Frère Séraphin (de)). Originaire de Barcus, en Soule. Fils de Bernard Satsoury, et d' « lngrasse » de Sardouay. Vêture, comme clerc, le 21 décembre 1787, à vingt-et-un ans; la date de sa profession n'est pas connue, les cahiers de noviciat de Toulouse pour les années 1788 et suivantes ne nous étant point parvenus (ADHG, 119 H., 5, 8• Cahier, fO 27 v-28 r). Signalons pour mémoire Bernard Harriet, frère de Jean– Baptiste (voir plus haut), entré au noviciat six ans après celui-ci (21 ? septembre 1749), et sorti le 4 janvier 1750 (ADHG, 119 H., 5, 2• Cahier, Vêtures, f° 9 v). 13. Harriet est un patronyme assez répandu en Pays Basque. C'est ainsi que l'on trouve, à Bayonne, au XVII• s., des Harriet parmi les dépu– tés chargés par la Ville de diverses affaires (Archives Municip., AA. 32, 34). Trois frères Harriet, nés à Urcuray (commune de Hasparren), ser– virent dans l'armée sous la Révolution et l'Empire ; une autre famille Harriet, de Halsou (arrond. Bayonne, canton Ustaritz), donna un maître tuilier, possesseur de tuileries en Espagne (Haristoy, Recherches, t. 2, p. 265-268). Il serait facile de multiplier les exemples. 14. Les procès-verbaux de vêtures et de profession portent « Ordi– narbe » ou « Ordignarbe ». II est curieux de constater que le postulant a donné ou dicté le nom basque de son village natal et non Ordiarp, version française.

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