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[15] FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES 123 signe, en qualité de témoin, les actes de vêture de deux postu– lantes du monastère des Clarisses, dont ses confrères assuraient l'aumônerie (H. Saint-Aunis, p. 185-186). '" Il faut signaler aussi un Récollet de la Province dite du Saint– Sacrement (Toulouse), le P. Paulin Canchin, Gardien du couvent de Fleurance (Gers), qui est dit « Vasco » ( Basque ? Gascon ?). Ce religieux meurt en prêchant l'Avent 1640 dans l'église collé– giale de Murat (Cantal), petite ville près de laquelle sa Provin– ce possédait un couvent. Cf. Ferdinand-M. Delorme, OFM, Tabu– la Chronologica Provinciae SS. Sacramenti seu Tolosanae Fr. Min. Recollectorum, AFH, t. 18, 1925, p. 127. 2) Cordeliers et Récollets au XVIII s. A partir des dernières années du XVII• siècle, et jusqu'à la veille de la Révolution, nous disposons d'un certain nombre de documents qui, malgré de grosses lacunes, rendent possible une première tentative d'évaluation quantitative de la présen– ce de l'élément basque au sein des différentes Provinces fran– ciscaines d'Aquitaine (Aquitaine-Ancienne pour les Cordeliers, Immaculée-Conception pour les Récollets). Il s'agit essentiellement des registres ou cahiers de vêtures et professions des couvents de noviciat : Bordeaux ( 1764-1784) et Toulouse (1736-1787) pour les Cordeliers; Périgueux (1696- 1777) pour les Récollets. Le dépouillement de ces registres nous a permis de repé– rer vingt-deux novices basques au total (seize si l'on enlève les six novices qui, pour une raison quelconque, ont quitté le novi– ciat sans faire profession, ou peu après avoir prononcé leurs vœux) : sept chez les Cordeliers de Toulouse, entre 1741 et 1787; un chez ceux de Bordeaux (1778; et quatorze chez les Récollets de Périgueux, entre 1702 et 1744. D'autres séries de documents (tables capitulaires; répertoire de religieux dressés à l'époque de la Commission des Régu– liers, instituée par Louis XV pour la « réforme » des religieux, 1766 suivantes, ou au début de la Révolution, 1790) ont rendu possible en outre le repérage de treize religieux portant un patronyme à consonance basque ( quatre Cordeliers, neuf Récol– lets). Le regroupement de ces divers renseignements nous a donc permis de retrouver, pour l'ensemble du XVIII• siècle, la trace d'une trentaine de religieux Cordeliers et Récollets d'origine basque.