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[13] FRANCISCAINS ET CAPUCINS BASQUES 121 Bordeaux. Peu de temps après, il est choisi pour prêcher l'Avent de cette même année 1613 à Rions (Gironde), où les Cordeliers possèdent un couvent 11 (ADG, G 543, Regis– trum continens nomina..., f' 5 r, 6 v). * En 1666, un P. Dominique Bidegarray ou Bidegaray présente aux Etats de Navarre une requête aux termes de laquelle il s'offre à faire imprimer un Dictionnaire basque-français-latin– espagnol; nous ignorons quelle suite devait être réservée à sa demande. ( Etudes historiques et religieuses du diocèse de Bayonne, fév. 1899 ; Othon Ransan, de Pavie, OFM, L'Aquitaine Séraphique... t. 4, Tournai 1907, p. 165). Quelques années plus tard, on retrouve ce religieux au grand couvent des Cordeliers de Toulouse où, le 20 février 1671, il signe, en qualité de Dis– cret, un acte de communauté (ADHG, 3 E. 12.656, n° 4). * Peut-être peut-on aussi considérer comme Cordelier le Frère François Juxeria, « Ordinis Minorum », ordonné sous-diacre à Bordeaux, par l'Archevêque Henri de Béthune, le 15 mars 1669 (ADG, G. 546, f' 44 r). * Une place à part doit être faite au Frère Mineur Jean Haram– buru. Originaire de Sare, en Labourd, ce religieux publia, sous le voile de l'anonymat, à Bordeaux, chez P. de la Court, en 1635, un manuel de dévotion en basque intitulé : Debocino escuarra mirailla eta oracinoteguia Virginaren debocinoa, marinelena, eta san Francelen heren Ordena berce anhitz debocinozco othoi– tcequin guiristinoen probetchutan gucia trabaillatua... Ouvrage réédité en 1690, et dédié à !'Evêque de Tarbes. D'après Vinson, suivi par Torrealday, notre auteur (ou sim– ple éditeur ?) était « Franciscain »; toutefois, P. Lafitte, pour sa part, pense qu'il était Capucin. Quoiqu'il en soit, son appar– tenance à la famille franciscaine paraît certaine. Nous ne connaissons à peu près rien de la vie de Jean Haramburu, dont le nom est absent du très précieux Diction– naire de Spiritualité publié par les Jésuites de Chantilly. Pour– tant, son œuvre mérite d'être au moins signalée. Le Debocino escuarra comprend trois parties, dont le contenu est, grosso modo, celui des Livres d'heures, si fréquents à l'époque. On y trouve entre autres : la traduction basque des sept Psaumes de la Pénitence et du Te Deum ; divers cantiques pour les marins, 11. Avait-il un lien de parenté avec la famille souletine qui donna, entre autres, à l'Eglise, un historien, Henri de Sponde, né à Mauléon en 1568, évêque de Pamiers à partir de 1626, jusqu'à sa mort (1643)? Voir notice dans le Dictionnaire de théologie catholique, t. 14, 2• partie, Paris 1941, col. 2550-2551. 1 1

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