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464 APPENDICE) ìI do Rio de Janeiro em razac de fundarem no anno desseis sentos et setenta e dous hua aldeia do gentio bravo por nome gamulhoz nos campos dos aitacazes junto do Rio da Paraiba os coais fora.o buscar aos sertaos e nella assistiao de comtinuo dous çaçerdotes micionarios que sabiao ja a lingoa deste gentio que em tudo hera deferente da lingoa geral dos indios das aldeias convertidas e na dita aldeia tinhao catiquizadas 500 almas e coaze todas Bautizadas e esperao Reduzir a feé todo o gentio daquella costa e que do dito anno a esta parte se vinhao chegando muitos p.a Al– deia aonde asistiao os ReEgiozos e continuando o gentio em desser sera neces.io fazerem outras aldeias corno ja se tinha prencipiado outras de gentio Brauo. Hei por herr de lhe fazer mersse de oitenta Milrs. de aiuda de custa por hua vez somente, pagos na capitania do Rio de Janeiro p.a que tenhao com que continuar a miçao que tem principiado tanto de serviço de Deos, pello que mando ao governador da dita Cappitania e provedor de minha fazenda... façam pagar aos ditos Religiozos Capuchinhos miciona– rios os ditos oitenta milrs e por esta com seu conhecimento seram leua– dos em conta ao tizoureiro e almoxarifl'e... Por rezoluçao de S. A. de 28 de novembro de 1681 em consulta do consesso Ultramarino de 18 de outubro de dito anno. 18. Senso di solitudine e Elifficoltà di viaggi. Da MARTIN DE NANTES, ilelation succinte et sincère de la Mission, 67s. Entrant dans des solitudes vastes et affreuses, je fus surpris d'une certaine frayeur, et dautant plus qu'il n'y avoit pas une feiiille sur les arbres, ils étoient pour lors comme ils sont en France en temps d'Hyver, et ils ne se couvrent de fotiilles que lorsque les pluyes viennent vers le mois de Février et Mars. Le chant lugubre de certains oiseaux augmen– toit encore cette frayeur: tout cela me paroissant comme l'image de la mort. Deplus ce PaYs-là est fort montagneux, et le montagnes sont hautes. Enfin après 13. ou 14. jours de chemin nous arriviimes à l' Aldée; c'est ainsi que les Portuguais appellent les Habitations ou Bourgades des Indiens. J e ne sçay en verité si on peut etre plus lassé et attenué que je l'étois, sans mouri:-; car je ne pouvois plus me soiì.tenir de fai– blesse. Dans ce penible chemin je vis trois chose qui me parurent prodi– gieuses: la premiere fut 1:ne campagne, au milieu de laquelle nous trou– viimes une nuée de mouches jaunes, plus grandes que les mouches à miel, qui s'élevoit à perte de velie, et en telle quantité qu'on ne pouvoit pas voir à dix pas devan-;; soy faisant un bourdonnement proportionné à cette multitude, et il nous falloit traverser cette nuée de mouches par l'espace d'environ mille pas. Je ne l'aurois jamais osé faire si les Indiens ne m'eussent asseuré qu'-'illes ne nous feroient point de mal, pourveu que nous ne leur en fissio:1s point, ce qui fut vray. La seconde fut en pr..ssant un ruisseau d'environ 12 ou 15 pas de large qui n'avoit que derr:y pied d'eau de profondeur, lequel étoit telle– ment plein de petites couleuvres rouges, qu'il en étoit tout couvert: nous le traversiimes en courant de peur d'etre mordus. La troisième fut un essain de fourmis, plus grandes de la moitié que celles de ce PaYs, qui étoit si prodigieux qu'il couvroit la terre entiere– ment, l'espace d'environ c2nt pas de large, je ne pouvois appercevoir sa
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