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PUBBLICAZIONI 455 Ils ont mille inuentions iolies pour aioliuer et embellir leurs arcs, leurs fleches, leurs ornements de plumes, et pour faire tous leurs outils et ce dont ils se seruent ordinairement. 6. Gli indios curiosi di conoscere tutto ciò che riguarda la religione Da YVES n'EVREUX, Suitte de l'histoire des choses plus memorables, 323-24. On ne croiroit iamais, si l'experience ne le faisoit voir, combien ces gens sont curieux de s·çavoir les choses de Dieu. Ils nous faisoient tous les iours mille questions quand nous discourions auec eux de ces matieres, ainsi que celle-cy: Comment Dieu auoit faict le monde. Si c'estoit auec ses mains, ou si les bons esprits luy auoient aydé à faire les Cieux, les Estoilles, le Solei!, la Lune, le Feu, l'Air, l'Eau et la Terre, les premiers hommes, les premiers oyseux, poissons, animaux, reptiles, arbres et herbes. Ce qu'il y auoit deuant que le monde fust fait, ce que Dieu faisoit estant tout seul; et en quelle forme il est là haut au Ciel. Par quel moyen il faict rouler le Tonnerre, et enuoye les pluyes: s'il parle aux hommes, si nous estions descendus du Ciel, si nous estions naiz de femmes, si nous auions veu les Anges et les Diables, qui nous auoit apris tout ce que nous leur enseignions, si nous ne mourions point: et apres que nous estions morts comment on faisoit d'autres P a y s . S'il y auoit beaucoup de P a y s en France, si tous estoient vestus comme nous, s'il y auoit vn Roy P a y, pourquoy nous ne voulions point de femmes ny de marchandises, si la Mere de Dieu auoit esté vne fìlle comme une autre, si elle auoit beu et mangé ainsi que nous, pourquoy il estoit mort, s'il ne venoit point quelquefois du Ciel se promener en terre, èt parler à nous, si ces Apotres estoient P a y s comme nous, combien il y en auoit eu, pour quoy les autres K ara i b es François n'estoient pas aussi bien P a y s comme nous, si c'estoit nous-mesmes, qui nous fussions faits P a y s , ou si c'estoit vn autre qui nous eust fait tels. A toutes ces demandes et plusieurs autres, nous leurs respondions ce qui en estoit, et faisoient paroistre exterieurement par les gestes et paroles les contentement qu'ils en receuoient: aussi à la verité le temps s'escouloit dòucement parmy toutes ces demandes et confabula– tions. Et pour ce que ie vaux mettre cy apres les dieurs et plus singu– Iiers discours que i'ay eu auec les Mo uro u u i c ha u es, c'est à dire, les Principaux de Mar a g n a n , T a p o il i t a p e r e , C o m m a , C a i e t e z , P a r a et M i a r y . Ie ne me veux arrester dauantage sur ces questions et demandes: d'autant que vous !es verrez au long, et mes responces parmy ces conferences, lesquelles comme i'espere, vous donneront vn grand contentement, vous asseurant que ie les rapporteray tres fidelement, et ne m'escarteray que le moins qu'il me sera possible, de la phrase ordinaire qu'ils ont en leurs harangues: en quoy l'on m'ex– cusera, comme aussi du passé, si !'on ne trouue tant d'ornement en ceste Histoire, ainsi que requeroit la curiosité du siecle: mon opinion est, qùe la beauté d'vne Histoire est la verité du faict et la simplicité du stile. 7. P. Colombino da Nantes dà notizia al provinciale di Bretagna della cattura dei missionari sull'isola di S. Tomé e del loro arrivo a Pernam– buco nel Brasile. Recife, 16 gen. 1642.

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