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520 FRÉDÉGAND CALLAEY des ouvrages. Avant de penser à constituer une Bibliothèque de· l'Ordre à Assise, il importe de composer le Catalogue général des -Ecrivains. Le 18 juin, les membres de la Commission s'occupèrent de la do-– cumentation en vue de l'histoire de l'Ordre. Il faudra constituer un inventaire complet de toutes les sources quelles qu'elles soient, éditées ou inédites. Quant au travail de composition, on insista vivement sur la nécessité d'obtenir que chaque province ait cure de sa propre his– toire, comme déjà le P. Bernard d'Andermatt et ses successeurs l'avaient recommandé. Dans la séance tenue l'avant-midi du 19 juin, les religieux con– sultés traitèrent du régime intérieur du Collège des Ecrivains (Assi– se): qualités et devoirs du supérieur et des membres, obligation de pourvoir aux besoins de ceux-ci en égard à leur vie d'études. Une dernière question concerne les rapports entre les membres du Col– lège et leurs collaborateurs provinciaux. Ces derniers, tout en restant dans leur province sous l'obédience de leurs supérieurs, seront dé– putés par le Ministre général en qualité d'auxiliaires. De temps en temps, ils se rencontreraient avec les membres du Collège des Ecrivains. Le soir du 19 juin, après lecture et signature des délibérations,. le P. Général vint dire aux membres de la Commission un mot de reconnaissance et d'espoir, inspiré par le bien futur, spirituel et in– tellectuel pour tout l'Ordre, qui sortirait des délibérations qui avaient eu lieu pendant cinq laborieuses journées. Il exprima la confiance de pouvoir compter encore à l'avenir sur une coopération prêtée avec tant de bonne volonté. Au nom de ses collègues, le P. Hilarin de Lu– cerne remercia le P. Melchior de la bienveillance qu'il leur avait té– moignée et se dit persuadé que le zèle inlassable du Superieur général pour le relèvement intellectuel de l'Ordre stimulerait les religieux à. l'étude dans l'esprit des meilleures traditions du passé. Le rapport de la Commission épuisait la matière et fournissait au Ministre général un itinéraire pratique pour l'exécution du pro-– gramme qu'il s'était fixé. Décidé à battre le fer pendant qu'il est chaud, il annonçait à l'Ordre, par lettre du 1 juillet 1929, la prochaine publication de la revue, et invitait les Ministres provinciaux à y col– laborer. S'entendant en hommes, le P. Melchior de Benisa eut la chance d'avoir le concours dévoué de deux ouvriers de la première heure fort différents l'un de l'autre, mais qui par le fait même, se complétaient: le P. Cuthbert de Brighton, premier supérieur d'Assise, et le P. Amédée de Zedelgem, premier directeur de la Collectanea Franciscana. Comme supérieur, le P. Cuthbert répondait certainement le mieux aux vues du général. Parmi ses collègues de la Commission,.
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