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DIE BRIEFE DES SEL. APOLLINARIS MOREL 403 et si on a ose ainsi vous jetter de la pausiere aux yeux, avez vous ete ausi simple de le croire?... quoy! un harne, qui depuis le matin jusqu'au soir, depuis le soir jusqu'au matin, jour pour jour, d'arache pied, j'en atteste le publique, etoit occupe a quoy?... a Etudier, a enseigner, a prier l 'offi.ce 4 1 avec ses disciples, a leur apprendre a mediter les verites eter– nelles42, a les conjuire come par la main dans la pratique de la vertus, a soigner les lepreux dans le sacre tribunal, a celebrer les sts misteres, a chanter jour et nuit les Louanges du Seigneur, et qui de toutes ses fatiques, etudes, et enseignement ne reconnoissoit d'autre relachement, d'autre vacances, et recreations, que celle de consoler les affliges, de vi– siter les malades d'assister les moribons, d'aller de paroisse en paroisse precher L'evangile, chercher la brebis egaree 43 , un tel harne disje, alle– guera, qu'en taut cela et avec taut cela il ne peut faire son salut? de grace, y A-t'il du bon sens dans pareille invention? he que deviendront donc ceux, dont 1a vie n'est exactement qu'un tissu de la plus honteuse oisivete?... Non, non, Monsieur! detrompez vous, non seulement je n'ay jamais pense a a[eguer pareilles ridiculites, mais ce qui est de plus, je n'ay jamais paru en Definition pour obtenir mon changement 44 : pour ne pas manquer mon coup, jay prit d'autres precautions, auxquelles Ja de– finition n'auroit pu resister. Mais, direz vous, qu'elle est donc la verita– ble raison, qui vous a angage a quitter mes fils au milieu de leur cours, et a me plonger dans de si grands ambarras? ah Monsieur dispensez moy de vous de develloper, vous n'en resevrez 45 que le contre-coup, mon coeur en est encor saignant 46 , ne renouvellons pas la playe de bon ans, que je vous souhc.ite de tout mon coeur: le tems 47 , je n'en doute pas, en devoillera Je mistere 48 , et par 1a remediera efficacement a pareilles abus. Tout ce que je puis vous dire, c'est, que si je n'avois jamais defere 1 1 Es handelt sich hier offenbar um das Muttergottes-Brevier, das sog. Officium parvum oder Marianum, das in der Provinz vielfach neben dem priesterlichen Brevier privat gebetet wurde. Den Novizen und Klerikern war es von der Provinz vorgeschrieben (PAL, Sch. 269.5.20). Im Jahr 1702 ermahnte der damalige Provinzial, Gervasius Brunck von Breisach (1648-1717): « Magister cum clericis studentibus oret officium Beatissimae Virginis » (PAL, Sch.269.1.5). Diese löbliche Übung übernnahm nun Apollinaris auch für seine weltlichen Schüler. 12 Apollinaris hinterließ Skizzen über die ewigen Wahrheiten: Tod, Sünde, Hölle u. Himmel (Freiburg, Archiv des Kapuzinerklosters, A 5, Dossier 2). 1a Dieses ehrliche Bekenntnis wirft ein helles Licht über den wahrhaft apostolischen Eifer und die unermüdliche, allseitige Tätigkeit des Seligen. 44 Wie läßt sich diese Aussage vereinen mit jener im vorherigen Brief, worin Apolli– naris erklärt, er habe um Versetzung gebeten? Vielleicht liegt der Unterschied darin, daß er im ersten Brief sagt, er habe un Versetzung nur gebeten, während er im zweiten Schrei– ben meint, er habe nicht eine Versetzung verlangt. 45 resevrez = recevrez. 46 Mit diesem Sat~ läßt Apollinaris in sein Herz blicken, das tief und schmerzhaft von den Machenschaften in Bulle verwundet wurde. 47 tems = temps. 1s Die Weissagung erfüllte sich durch sein heldenhaftes Martyrium (2. Sept. 1792) und durch seine Seligsprechi:ng (17. Okt. 1926), wodurch die Unschuld des schwer Verleumdeten an den Tag kam. Das ·:erborgene Geheimnis lag in der Absicht Gottes, Apollinaris durch Leiden und Drangsale für das Martyrium zu schulen.

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