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400 LUCIEN CEYSSENS nwrum a saeculo quarto ad praesens usque tempus editarum, quas collegit, in ordinem digessit et plerisque in lacis celebrium authorum notis illustravit, Frater Franciscus Porterus, Ordinis Min. Provinciae Hiberniae, in Collegio Sancti Isidori de Urbe, Sacrae Theologiae professor primarius. Cum duplici indice tam titulorum quam rerum et verborum. Romae, Typis Reverendae Camerae Apostolicae, 1681, in-12°, [24]+524+[20] pp. Ce précurseur du Denzinger-Bannwart répondait sans doute à un besoin 50 , mais l'exécution fut plutôt piètre. L'imprimerie de la Veneranda Camera Apostolica avait fourni un travail de qualité mé– diocre: caractères peu élégants, usés et mal polis, encrage inégal, pointage insuffisant. Fait plus grave, aucune attention n'avait été donnée aux exigences primordiales d'un ouvrage de consultation. On ne s'y oriente pas. Le titre courant est parfaitement superflu. Jusqu'à la page 382 il porte, recto et verso, invariablement, Syntagma variarwn definitionum. À partir de là, les pages paires portent Appendix, les impaires Aliarum constitutionum. Si à l'aide de l'index titulorum ou de I'Index rerum et verborum, très insuffisant, le lecteur a pu mettre la main sur le document cherché, aucune nuance ne lui permet de retrouver aussitôt dans les longs documents reproduits in extenso les passages importants. Surtout, l'auteur n'a pas eu le sens de l'efficiency, ni de la res– ponsabilité. Il accumule les documents, mais dans leur choix, il ne semble avoir suivi quelque principe rigide. Fidèle au titre qu'il a adopté, il donne des definitiones variae. Mais s'il prétend en outre se limiter aux questions relatives à la foi et aux mœurs, on se de– mande pourquoi par exemple il a accueilli la bulle de Grégoire IX sur l'authenticité des stigmates de saint François d'Assise. S'il mentionne quelques décrets de mise à l'index de livres (par exemple des Let– tres provinciales, du Nouveau Testament de Mons, du Rituel d'Alet), il doit naturellement en omettre quantité d'autres 51 • Ce n'est pas seulement le choix des documents qui laisse à désirer, mais aussi leur présentation. Autant que possible, Porter copie les bullaires avec toutes les superstructures des anciens docu– ments pontificaux. Les filandreuses formules introductoires et fi– nales deviennent un encombrement. Pour annoncer la bulle de Léon X contre Luther, Porter a besoin d'une page entière (p.177) et encore pour en savoir la date, il faut continuer à feuilleter jusqu'à 50 L'auteur en était convaincu. Voir plus loin la Copia delationis... cum... auctoris responsione. 01 Voir note 56.