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414 BEDA MAYER VON EBNET serzeitung l'Ami du Roi am 23. 0kt. 1791 auf der dritten Seite, 2. Spalte. Das Original selbst ist nicht mehr vorhanden, wohl ist ein Exemplar der Nummer, in welcher der Brief publiziert wurde, erhal– ten geblichen 1 º 1 • Text Monsieur, Voulant donner a César ce qui est a César 108 , et a Dieu ce qui est a Dieu, en vertu du décret du 27 novembre 1790 109 , j'ai juré d'etre fide– le a la loi, a la nation et au roi, mais en exceptant bien formellement et bieh expressément tout ce que, au jugement de l'église, la constitution contiendroit ou d'hérétique, ou de schismatique, ou de contraire aux bonnes moeurs. La formule de mon serment fut le 16 janvier 1791, publi– quement remise a MM. les commissaires de la commune de París, assem– blés dans l'église Saint-Sulpice, ou l'un d'eux en a fait lecture, a haute et tres-intelligible voix, en présence de plus de dix mille ames, dont une quarantaine n'a pas rougi d'exiger, que mon serment fut, a raison desdites restrictions, rejetté comme insuffisant, ce qu'a l'instant lesdits députés ont publiquement exécuté 110 • Comment est-il done possible qu'on ait eu le front de m'insérer dans la liste des jureurs sans restriction? La religion, mon honneur, l'édi– fication du public, tout m'oblige a crier a l'imposture. Veuillez, Mon– sieur, je vous en supplie, rendre publiques mes justes réclamations, dussent-elles m'attirer les plus cruelles persécutions. Plutot mourir mille fois, que de passer pour avoir juré purement et simplement la nouvelle constitution; serment que j'ai toujours cru, et meme prouvé sans réplique 101 Die betr. Zeitungsnummer findet sich in Paris, Bibl.Nat., 4° L2 C 398 u. wurde erstmals, leider mit einigen Ungenauigkeiten, ed. van CLERC, ebd., 157f. - Redaktor war L'Abbé Roxon (vgl. Revue des questions historiques 3[1868] 483). Die redaktionelle überschrift zum Brief, wie er in L'ami du Roi am 23. 0kt. 1791 erschienen, lautet: « Au Rédacteur de L' ami du Roi ». Die Wiedergabe des Brieftextes stützt sich auf eine Photokopie der betref– fenden Zeitung, gütigst besorgt durch die Nationalbibliothek París. 10s Mt. 22, 21. 10 9 Der Eid auf die Zivilkonstitution des Klerus, die es auf die Losléisung der Geistlich– keit vom Apostolischen Stuhle abgesehen hatte (vgl. L. PASTOR, Geschichte der Papste XVI/3, Freiburg i.Br. 1931, 411-448) wurde von der Nationalversammlung am 27. Nov. 1790 dem gesamten Glerus vorgeschrieben (vgl. A. S0REL, L'Europe et la Révolution franr;aise II, París 1889, 126f; P. DE LA GoRCE, Histoire religieuse de la Révolution franr;aise I, París 1925; J.B. WEISS, Weltgeschichte XV, 194-261, 351-356. 110 Am zweiten Sonntag des Monats Januar 1791 (9. Januar) und wiederum am dar– auffolgenden Sonntag forderten Abgeordnete des Pariser Gemeinderates unter militarischer Eskorte nach dem Pfarrgottesdienst die Geistlichkeit von Saint-Sulpice auf, den Eid auf die schismatische Zivilkonstitution zu leisten. Der tapfere Pfarrer Pancemont und seine Vikare -unter ihnen Apollinaris - verweigerten standhaft den Bürgereid. Darum wurden sie des Amtes entsetzt und der Pfründe verlustig erklart (P. DE LA GoRCE, ebd., I, 36Sff; G. LEMESLE, L'Eglise Saint-Sulpice, 209ff; CLERC, 148-157).
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