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408 BEDA MAYER VON EBNET ordres donnes pour raisons tres fortes: car sachez, mes peres! ajouta-til que les Circonstances du tems exigent absolument, que nous nous pret– tions au bien publique meme dans pareilles occurrances, si nous y somes recherches 70 ••• on l'a du faire et on l'a fait dans differents endroits de la province, je n'ay pu, je n'ay du m'y refuser icy. et en consequence en presence de toute la communaute il ordonna au pere Gardien de m'epar– gner pour les sermons et autres amploits, afin que j'eu tout le tems de faire honneur a sa commission 71 • De plus le lendemain, il m'immanua 72 un espece de Bref, par le'quel il m'installoit au dit emploit, me repetoit ses ordres, et me rassuroit sur les representations, que je venois de luy faire, le tout muni du sceau de la province et de sa signature. d'allieur le R.p. Nicolas existe encor, qu'on l'interroge, et il se fera un devoir, oüi un honneur d'en dire en faveur de la ditte commission boucoup plus, que je ne vous en recite, souscrivant a tout ce, que je viend de vous en dire. Telle est, mon Reverend pere! 73 la solemnite des instances honora– bles, que fit Mr le chevalier Uffleguer pour obtenir chez nous un profes– seur a ses fils. Telle est la force des angagemens les plus inviolables, qu'a contracte avec luy votre predecesseur pere Nicolas ... angagemens, que vous avez autentiquement approuve, renouvelle, confirme en Septembre dernier 74 en declarant positivement: qu'en consequence de la lettre du Seigneur Ballif de Bulle vous aurez soing de me remplacer... remplasement, que le R p Maxime Guisoland 75 m'a positivement ordonne d'annoncer au Seigneur Ballif dans la lettre, par la qu'elle j'allois luy faire mes adieux 76 ••• lettre, dont le pere Aloysius Gardien a St Maurice 77 se chargat ... quae cum ita sint ... le Seigneur Ballif n'atil pas put? ... n'atil pas dut se reposer sur nous pour 7 0 Aus diesen Worten weht eine edle, vaterlandische Gesinnung. Eine solche Haltung war auch von der damaligen politischen Lage diktiert. Denn in der Schweiz machte sich im 18. Jahrhundert immer mehr ein Geist der Aufkliirung geltend, und die Regierungen, von diesem Zeitgeist nicht unberührt, huldigten eher einer liberalen Richtung. Darum war es eine Sache der Klugheit, wenn die Ordensobern den Wünschen der Regierungen, soweit als moglich, entgegenkamen, um sie sich günstig zu erhalten. 71 Tatsachlich aber half Apollinaris tapfer bei den pastorellen Arbeiten des Klosters mit und war neben der Schule unermüdlich in der Seelsorge tatig. Siehe Brief JI. Vgl. STADLER, Apollinaris, 115f, u. unten im Text. 72 immanua: siehe oben, Anm. 30. 73 Die Anrede gilt nicht dem Briefempfanger, sondern dem P. Provinzial, von dessen Aussprache Apollinaris dem Landvogt erzahlt. 7 • September 1783, in welcher Zeit das Provinzkapitel in Sursee stattfand (5-9. Sept.), an dem auch Apollinaris als Vertreter des Klosters Bulle teilnahm. über dieses Kapitel siehe: PAL, Sch.4196.10. 75 Maximus Guisolan von Chénens (Kt. Freiburg, 1735-1814) ging auf dem Provinzka– pitel in Sursee als 2. Definitor hervor. Spater wurde er Provinzial (1786-1789), dann Bischof von Lausanne (1803-1814). Vgl. PAL 150, 204 F; 127, 154-157; Sch.3769.6. 76 Siehe Brief JI. 77 Alois Grandjean wurde 1783 als Guardian von Bulle nach Saint-Maurice versetzt (PM 212 N). Auf der Mutationsreise kehrte er wohl in Bulle zu, von wo aus er auf kürzestem Weg seinen neuen Bestimmungsort im Wallis erreichen konnte.
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