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MES CHEMINS... DIT LE SEIGNEUR Les gens qui pressaient les fillettes de demander un miracle, un mira– ele spectaculaire, parfaitement convaincant pour des esprits humains, ne savaient peut-etre pas estimer ni discerner les nombreux miracles qui se réalisaient, plus admirables et importants pour le salut des ames qu'un prodige extraordinaire. De ces rniracles sans faste extérieur, peu sont parvenus a notre connais– sance : cela s'explique par leur caractere éminemment intime . Tel par exemple, le cas d'une jeune fille de Ségovie qui passait ouver– tement pour mondaine : elle découvrit a Garabandal sa vraie vocation, sereinement mais irrévocablement : elle entra chez les Pilles de la Charité. Le fait se produisit fin janvier 1962 a la suite de certains signes re9us par elle durant des extases de Loli. Personne n'aurait pu prévoir ce chan– gement intérieur qui se manifesta la nuit meme. En effet, le jour sui– vant la mere de cette jeune filie confiait a l'une de ses amies : «Quelque chose d'exceptionnel a du se produire chez ma fille: elle a passé toute sa nuit en pleurs ! Je ne me souviens pas de l'avoir vu pleurer.» Peu de temps apres un ingénieur allemand déja mentionné, M. Maximo Foeschler trouva a Garabandal la FOI. Je l' écris de cette fa9on avec des majuscules pour indiquer qu'il ne s'agit pas d'une foi quelconque, mais de la Foi chrétienne, catholique , la seule que je considere comme vraiment complete . (Ecrivant ceci, j'entends ne manifester aucune mésestime pour d'autres croyances, quand elles sont professées avec une intention droite). Avec droiture, M. Foeschler pratiquait la religion protestante dans laquelle il avait été élevé par de pieux parents. Il monta a Garabandal, non a cause de doutes sur sa religion, mais en raison de l'amitié qui le liait a la famille Andreu . Lors de sa premiere visite, survint cet accident d'automobile dans le Col de Piedras Luengas suivi de la guérison inexplicable de la cheville brisée du Pere Ramón. Voir ci-dessus pages 56, 57 et 58 le récit des jour– nées qui ont précédé le 18 octobre 1961. Pourquoi revint-il en ce début de 1962 ? «Le Pere Ramón Maria Andreu devait commencer des exercices spiri– tuels a Loyola le 19 mars : il tenait beaucoup a ce que j'y participe. Fran– chement je n' avais pas grande envie d'y aller : je me demandais ce que 80

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