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mouvement, avec la volonté de faire une longue visite, comme !'indi– que de fa9on significative la date de sa premiere apparition (fete de la Visitation) «visite pour demeurer avec ses enfants» (Le 1, 56L communiquant quotidiennement avec eux par l'intermédiaire des qua– tre voyantes, leur faisant surabondamment expérimenter qu'Elle est la MERE par excellence, leur infatigable et merveilleuse Mere du Ciel. Ce qu'Elle enseignait aux fillettes, ce qu'Elle leur faisait faire, ce qu'Elle leur demandait, en vérité nous regardait tous, chacun de nous devant considérer toutes ces choses comme le concernant a titre personnel. LES APPARITIONS SE RARÉFIENT. LA PÉNITENCE S'INTENSIFIE. Durant le mois de novembre 1961, typiquement automnal, deux dates furent particulierement marquantes, le 4 et le 18. Le 4, les extases commencerent des 8 h du matin. La Vierge demanda aux quatre fillettes de se lever dorénavant plus t6t chaque jour pour se rendre a la Calleja réciter un chapelet de l'aurore. Nulle mieux que leur Mere du Ciel ne pouvait mesurer le sacrifice que représenterait pour ces petites assurément attachées a leur temps de sommeil, le fait de se lever chaque jour de si bonne heure et de plus a cette époque del' année .. . Mais nous savons que cela leur fut expressément demandé pour assis– ter de leurs prieres et de leurs sacrifices les pauvres pécheurs. Maximina González, tante et marraine ·de Conchita, écrivait le 19 novembre a la famille Pifarré de Barcelone : «Les apparitions continuent, bien qu'elles soient maintenant moins mouvemen– tées : les fillettes ne courent plus comme avant. Sans doute nous ne savons pas ce qu'il adviendra mais tout cela semble sérieux. Actuellement il vient moins de monde a cause du 18 octobre et parce que le temps est mauvais; mais si l'on ne vient pas, cela importe peu. «Les petites, bien qu'aimant leur repos, depuis quelque temps déja se levent a 6 heures du matin pour aller réciter le chapelet pres des Pins. Si cela ne venait pas de la Vierge, elles ne se leve– raient pas si lestement, alors qu'il nous en coute tant, a nous et au public, d'aller dehors». Seconde date marquante : le 18 novembre (on observe a Garabandal une certaine prédilection pour le 18). un mois exactement apres la mémo– rable journée du Message, une pause d'hiver fut annoncée pour ainsi dire officiellement. 70

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